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Blanc sur Verratti : « Je le surnommais Bambino, comme la chanson de Dalida »
Un vrai sentimental, ce Lolo White.
Toujours sans emploi depuis son départ forcé du PSG en 2016, Laurent Blanc n’en est pas pour autant un habitué des médias et des interviews. Mais il s’est prêté au jeu, ce samedi, pour Le Parisien. Dans un long entretien accordé au journal francilien, il a décrypté en long, en large et en travers la vie et l’œuvre de Marco Verratti. Qu’il a eu sous ses ordres très tôt, après son arrivée au PSG.
« Bambino, je l’aime bien ! Je le surnommais comme ça par rapport à la chanson de Dalida, conte Blanc. C’est un vrai Italien et un amoureux du jeu. Parfois, il faut le freiner. Parce qu’il met toujours le jeu en avant, c’est un passionné. Il est dans la prise de risques permanente, même dans ses six mètres. Parce qu’il est sûr de sa technique. » Et contrairement à d’autres, Blanc semble complètement accepter les vices de Marco Verratti. À condition qu’il arrive à les canaliser, même un peu : « J’ai beaucoup parlé avec lui [de sa discipline]. Il a pris de la maturité, il va s’améliorer, mais il restera caractériel. Les coups de sang, les coups de chaleur, il les aura toute sa carrière. Il est comme ça !(…)Il ne peut pas tout éliminer de sa vie ni changer sa personnalité. Il faut qu’il soit lui-même. Mais il faut qu’il fasse les choses de manière un peu plus juste. C’est un grand joueur, mais il a encore un palier pour devenir un très grand joueur. J’ai eu des doutes à un moment. J’ai pensé qu’il plafonnait parce qu’on n’avait pas trouvé son pendant au milieu. Cette saison, Idrissa Gueye lui fait un bien fou, Marquinhos également. »
L’amour Verrattible.
AAF