Blanc, le stade, l’Allemagne
L’Allemagne est le seul championnat majeur dans lequel Laurent Blanc n’a jamais évolué. Pourtant, Teutons Land inspire le technicien girondin. Et ce, dans un domaine bien précis. « C’est bien qu’il y ait un nouveau stade à Bordeaux, et ce, quelle que soit la somme allouée, (165 millions d’euros, après avoir été revue à la baisse, ndlr), a d’abord indiqué le “Président”. C’est comme quand vous construisez une maison : vous avez un certain budget au départ, et vous finissez toujours par le dépasser de vingt pour cent… Mais une fois que vous l’avez fait, c’est réglé. La décision importante, c’est que l’on décide de faire un nouveau stade. On reste dans des sommes considérables, mais je suis sûr que même à des prix en dessous de ce qui était prévu, avec ce qui se fait aujourd’hui, et les nouvelles technologies, on doit pouvoir faire un outil de très haut niveau » .
Prêt à « donner son avis » sur la conception, le boss a osé la comparaison germaine. « Il y a un pays pas loin qui a fait des stades magnifiques pour une coupe du monde : l’Allemagne. Essayons de prendre exemple sur tout ce qui se fait de mieux en Europe. C’est important pour le sport et le football en Gironde. Créons un outil, même à prix réduit, si j’ose dire, et faisons vraiment quelque chose de bien, et de multifonctionnel. Celui de l’Allianz Arena (Munich) est très beau. En Allemagne, ils sont magnifiques, et c’est là où il y a le plus de monde. Ce n’est pas un hasard. Mais il ne faut pas se leurrer : là-bas, il y a vraiment une culture footballistique, que nous, Français, nous n’avons pas. Ils font de grosses moyennes, en dépit des conditions climatiques qu’ils ont. Ce sont des endroits agréables. Je ne dis pas que nous atteindrons ces moyennes-là avec un outil fonctionnel, mais déjà, qu’on ait un stade. Je milite pour ça, et j’espère que l’on saisira cette opportunité » .
Le message aux politiques semble donc très clair.
LB