- France
Blaise Matuidi raccroche les crampons
Un charo est tombé au combat.
Le légendaire Blaise Matuidi a annoncé ce vendredi tirer sa révérence. Une triste nouvelle pour le football français, qui perd un joueur emblématique des années 2010. Avec son style inimitable et une gestuelle bien à lui, la Pieuvre a marqué les esprits. Formé à l’INF Clairefontaine, il s’est ensuite révélé à l’ESTAC Troyes, sous les ordres de l’expert en covoit’ Jean-Marc Furlan. Blaisou a ensuite fait les beaux jours de l’AS Saint-Étienne, avant de faire partie de la dernière vague de recrues du PSG pré-QSI. Titulaire indiscutable six saisons durant, il composait un trio de rêve avec le rookie Marco Verratti et son comparse italien, le roublard Thiago Motta. Après un passage à la Juve où il s’était imposé comme un titulaire malgré un statut loin d’être garanti à son arrivée, il s’était ensuite offert un dernier kif en rejoignant l’Inter Miami en 2020.
Football, je t’ai tant aimé. Football, tu m’as tant donné, mais le moment est venu de dire stop. J’ai accompli mes rêves d’enfant, mes rêves d’homme. C’est la gorge serrée, mais avec fierté que je tourne aujourd’hui cette page.MERCI https://t.co/j9S9b7QaiD pic.twitter.com/rkDwnxX9Tj
— Blaise Matuidi (@MATUIDIBlaise) December 23, 2022
L’infatigable milieu aux trois poumons (il fallait bien caler les poncifs maintes fois entendus sur notre BM français) s’en va avec un palmarès long comme le bras, avec (accrochez-vous) pas moins de cinq titres de champion de France et trois d’Italie, trois Coupes de France, quatre Coupes de la Ligue, trois Trophées des champions, une Coupe d’Italie et une Supercopa. Le couteau suisse aux 84 sélections a bien évidemment aussi remporté la compétition suprême en 2018, et échoué en finale de l’Euro 2016. Mais il aussi a son actif un refrain de rap aussi iconique que la célébration qui est devenue la sienne, une Saint-Valentin a jamais marqué par l’hommage pas comme les autres à sa « Matuidi femme » , une enroulée somptueuse lors d’un Classique un soir d’avril 2015, et une belle amitié avec une autre légende parisienne, Mamadou Sakho.
« Mon gars soin, Blaisou, Blaisou, Blaisouuu ! »
BB