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Batistuta: « En 2002, tout le monde pleurait dans le vestiaire »
Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’Argentin Gabriel Batistuta s’est confié sur son parcours en sélection, ses joies et ses peines.
« À chaque fois que j’ai eu l’occasion de jouer une Coupe du monde, je sentais une force incroyable en moi, raconte-t-il. Quand je revois les images aujourd’hui, je me demande encore comment j’ai pu réaliser certains gestes ! Je n’avais alors pas conscience de la dimension de l’événement, du moment que je vivais. Ce n’est qu’aujourd’hui, à froid, que je réalise ce que j’ai fait. » Selon lui, l’ « equipazo » (grande équipe) de l’Albiceleste de 1994 est « la plus belle équipe » avec laquelle il a joué, même si cette dernière a été éliminée – sans Diego Maradona suspendu pour dopage – par la Roumanie, en huitièmes de finale du Mondial US.
S’il avoue n’avoir aucun regret, car il a toujours « tout donné sur le terrain » , l’ancienne vedette de la Fiorentina et de la Roma affirme tout de même que le Mondial 2002, son dernier, est un souvenir douloureux. « Lorsque l’on s’est fait éliminer en 2002. Ce fut un échec terrible, l’un des pires de l’histoire de l’Argentine. Je n’avais jamais rien vécu de pareil. Nous étions tous détruits. Je ne comprends toujours pas quelle erreur nous avons pu commettre. Nous avions fait une préparation très consciencieuse, presque obsessionnelle, sans rien laisser au hasard, mais tout est allé de travers. En plus, je savais que c’était mon dernier Mondial, ma dernière chance. Tout le monde pleurait dans le vestiaire… »
Avec le recul, Batigoal estime que Marcelo Bielsa, son sélectionneur de l’époque, est un « entraîneur complet » et qu’il est celui qui a fait de lui un « professionnel » . Mais Romain Alessandrini, lui, n’est toujours pas convaincu.
MA