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Balmont et les arbitres railleurs
Dans le prochain numéro de SoFoot à paraître le 28 février, Florent Balmont se confie. Actualité oblige, le milieu de terrain défensif est revenu sur la petite altercation qu’il a eue le 17 janvier dernier avec l’arbitre du match entre son club et Saint-Étienne. Ce fameux « bidon » : « Quand on est mauvais perdant comme moi, on est forcément plus irritable. Du coup, je me suis fait un peu cataloguer. Quand j’ai dit que l’arbitre était bidon, j’ai regretté, forcément. Il y a des choses qui ne se disent pas, qui sont déplacées. Mais après, parfois, on entend des choses sur le terrain, avec les arbitres… Des arbitres qui nous disent qu’on n’est pas bons, des choses comme ça. »
Malgré le titre de champion de France 2011, le « Pitbull » , comme le surnommait Grégory Coupet, n’en reste pas moins un nostalgique des années d’avant. De bons moments partagés au sein d’un groupe d’amis, joueurs et femmes, à faire des restaurants jusqu’à quatre heures du matin, qu’il regrette d’avoir vu péricliter par la seule volonté de Rudi Garcia : « On avait un très gros groupe d’anciens dont les éléments ont sauté un par un : Malicki, Tafforeau, Dumont, Frau, Obraniak. Des mecs qui voulaient rester, mais qui n’ont pas pu. Et dans cette situation, le coach y est toujours pour quelque chose. […] D’autant qu’il ne justifiait pas les départs aux autres joueurs. C’est dommage parce que les éléments faisaient beaucoup de bien à l’équipe. »
Balmont évoque également l’équipe de France avec laquelle il n’a jamais eu sa chance. Même après le doublé de 2011, et alors que ces deux acolytes du milieu, Cabaye et Mavuba, l’ont eue, eux : « J’ai apprécié que Laurent Blanc m’ait envoyé des convocations, c’est le seul qui l’a fait. […] Je ne me suis jamais pris la tête avec ça. Certains joueurs avec de grosses qualités ont été choisis par la presse et maintenus pour qu’ils restent en équipe de France. Ça fait partie du jeu. »
Dans le portrait consacré par le magazine au Lillois, le joueur parle aussi de la nuit où il a subi un home-jacking et s’est « retrouvé avec un flingue sur la tempe » , des sorties au Paradisio, la discothèque de Lyon, ou de ses prises de bec mémorables avec Antonetti. Et pour tout ça, il faudra attendre vendredi et la sortie en kiosques du numéro 114 consacré à l’amour du maillot.
MG