- Amical
- France-Côte d’Ivoire
Aurier : « Ce match contre la France, c’est un peu notre Coupe du monde à nous »
Magnéto, Serge.
Éliminée en huitièmes de finale de la dernière CAN et également éjectée de la course au Mondial 2022, la Côte d’Ivoire se présente à Marseille sans autres ambitions que de « se faire plaisir et de travailler » face aux champions du monde. C’est en tout cas ce qu’a exprimé son capitaine Serge Aurier, de retour en France pour ce match amical. « Pour nous, c’est un peu notre Coupe du monde à nous, assure le latéral de Villarreal. On pense à la CAN qui arrive chez nous (en 2023). C’est l’occasion de se mesurer aux grosses nations(la Côte d’Ivoire affrontera aussi l’Angleterre à Wembley, lors de cette séquence internationale, NDLR), de montrer nos progrès et de s’amuser. » L’ancien Parisien sait aussi qu’une grosse ambiance attend les siens au Vélodrome : « C’est un stade magnifique, avec beaucoup de ferveur. Personnellement, j’ai déjà eu l’occasion de jouer contre la France, c’était en 2017 à Lens. C’est une des meilleures équipes au monde, donc il n’y aura pas grand-chose à dire aux plus jeunes pour les motiver. Certains auront les grands yeux, mais il faut se faire respecter. »
Le sélectionneur Patrice Beaumelle, natif d’Arles et ayant officier dans l’Hérault voisin, est lui carrément un local de l’étape. « Quand j’ai su que ça se faisait à Marseille, j’étais le plus heureux de tous. Dans l’avion, j’ai vite reconnu les environs. Je montrais dans les airs Beaucaire, Arles, à mes collègues », sourit-il. Ne sachant pas encore si son avenir à la tête des Éléphants ira plus loin que cette semaine internationale (la Fédération doit organiser des élections début avril, et son sort en dépendra), le coach de 43 ans compte bien profiter à fond de cette rencontre de gala. « C’est un honneur de venir affronter ici l’équipe de France. La première fois que j’ai vu la Côte d’Ivoire, j’étais dans les tribunes de la Mosson en 2005, se souvient celui qui pourra aussi se présenter au grand public français. Je continue mon histoire en prouvant mes valeurs, mon travail, ma philosophie. On est une famille, et je ne pense pas à ma petite personne ni à ce que je ferai dans six mois. J’aime trop mon métier pour ça. »
Le tout, avé l’accent.
MR, à Marseille