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Aulas : « Si ça doit perdurer, je préfère m’en aller »
Gros sur la patate.
Venu s’exprimer en zone mixte après la victoire 5-2 face à Montpellier, Jean-Michel Aulas a fait part de son mécontentement après les sifflets reçus par Karl Toko-Ekambi ainsi que la tentative de certains supporters de venir en découdre avec les joueurs dans les vestiaires. Une violence que le président de l’OL ne supporte plus et qui le pousse à s’interroger sur son avenir. « Je suis vraiment malheureux de voir la réaction de ces quelques supporters qui se sont mis en travers, se désole Aulas au micro de Prime Vidéo. Karl peut éviter d’avoir cette réaction, mais il faut se mettre à sa place, car on vit un cauchemar depuis quelque temps à Lyon. On n’est pas là où on devrait être au classement, mais on a encore une chance d’y être. Les supporters, en s’en prenant aux joueurs, créent une relation de tension qui devient insupportable. On n’est plus dans un club de droit. »
Le président du club rhodanien, qui dit avoir discuté avec certains groupes de supporters afin de calmer les esprits, semble las d’une telle situation et laisse entendre qu’il pourrait prendre la porte. « On ne fait pas une très grande saison, mais on a de très grands joueurs et un très grand coach, se défend Jean-Michel Aulas, de plus en plus critiqué de toute part pour sa gestion du club. Si le problème c’est le président, un jour le président va se lasser de ce genre de réactions. » Quelques mètres plus loin, aux micros d’autres médias présents au Parc OL, le dirigeant va même plus loin : « On a franchi une situation qui, pour moi, n’est pas acceptable. Si ça doit perdurer, je préfère m’en aller. Le foot ce n’est pas ça ! »
Finalement, les supporters lyonnais auront peut-être un titre à fêter en fin de saison : celui d’avoir réussi à dégager Aulas avant Nasser.
AEC