Aulas, le premier rôle
Jean-Michel Aulas aime les caméras et les micros. Et ce, même après une défaite. Celle concédée à Bordeaux dimanche soir (0-2), lui a permis de cristalliser l’attention sur sa personne, et non sur son groupe meurtri. Un numéro existentiel parfaitement rodé.
« Si je vous disais (aux journalistes, ndlr) que je ne suis pas inquiet, vous ne me croiriez pas » , a-t-il indiqué, en fin stratège de communication, sans omettre toutefois de parler de « pression supplémentaire » , relative à la peu enviable 17ème place au classement occupée par l’OL.
« La qualité du groupe n’est pas remise en cause, l’entraîneur est un bon entraîneur, et le président est un président qui a de l’expérience, a-t-il habilement ajouté. Mais il va falloir être patient. Ce n’est pas une catastrophe… On est en dessous de notre plan de marche, mais on reste en vie » .
Pour l’heure, si Lyon reste en vie, il ne fait vraiment plus envie.
LB