- Polémique FFF/Médiapart
Au pays des bisounours olympiques
De toutes les réactions institutionnelles attendues après les révélations de Médiapart, celle du CNOSF s’avéra la plus tardive, preuve que le mouvement sportif reste pour l’instant, toute fédérations confondues, plutôt silencieux par solidarité, voire par gène, si ce n’est par mauvais esprit pour certains bien amusés de voire la « grande » FFF s’empêtrer dans un tel bourbier.
A la lecture du communiqué de presse publié par l’instance représentative du sport français, on ose espérer que la rédaction de ces quelques lignes inodores, incolores et quelque peu déconnectées de tous les débats et questions soulevées par l’affaire, n’a pas trop monopolisé le temps précieux des caciques de l’olympisme hexagonal. A se demander si les contrôles antidopages concernant les substances euphorisantes ne devraient pas aussi s’appliquer aux dirigeants sportifs.
« Suite aux informations parues sur le site Internet Médiapart le 28 avril 2011, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) souhaite rappeler les valeurs fondamentales qui dictent le sport et l’olympisme.
Le sport est un langage universel, qui rassemble les individus au-delà de leurs différences, comme le précise clairement la Charte olympique, dans ses principes fondamentaux. « Le Mouvement olympique a pour but de contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur, en éduquant la jeunesse par le moyen du sport pratiqué sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, la solidarité et le fair-play. »
Ce principe guide l’action du CNOSF et celle de toutes les fédérations sportives françaises. Le CNOSF, garant de ces valeurs fondamentales, veille et veillera à ce qu’elles soient respectées. »
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…
Nicolas Kssis-Martov