- Angleterre
- Arsenal
Arsène Wenger parle de la « bulle dévastatrice » du métier d’entraîneur
Vingt-deux ans, ça pèse énormément.
Arsène Wenger est resté 22 années à la tête d’Arsenal, 22 longues années pendant lesquelles il aura connu de nombreuses victoires et amassé 17 trophées. Il a aussi connu des revers et il en parle dans un long entretien accordé au Parisien. « La défaite, je l’ai très mal vécue, explique-t-il. Toute ma vie, ma vraie galère a été de gérer les défaites. Les entraîneurs, nous sommes à la fois des amoureux de la victoire, et des haïsseurs de la défaite. »
L’ancien technicien parle de la difficulté du métier d’entraîneur, affirmant qu’il était à l’époque « comme un mec qui prend de la drogue et qui n’a qu’un seul souci : y retourner ». Wenger tente même une comparaison : « C’est une bulle compétitive. L’entraîneur est un boxeur qui s’isole avant d’aller au prochain combat. Quand vous devez prendre une décision, il faut choisir la meilleure possible. Je me préparais certainement aussi bien, sinon mieux que tous mes joueurs. Je ne sortais jamais 48 heures avant un match. » Depuis 2018, le Français a quitté les bancs de touche et a décidé de « revenir dans le foot, mais hors de cette bulle si intense et dévastatrice ».
Et maintenant, il veut inventer des règles… particulières.
QF