- Angleterre
- Premier League
- 29e journée
- Arsenal/Swansea (2-2)
Arsenal tenu en échec
Complètement défoncés par Chelsea ce samedi (6-0), les Gunners se devaient de se remettre directement sur les rails face à Swansea s’ils voulaient encore (un peu) envisager une maigre possibilité de titre. C’est raté.88e minute, Olivier Giroud quitte le terrain avec le sentiment du devoir accompli, le Français a inscrit le but du 2-1 pour les siens il y a quelques minutes et Arsenal semble proche d’une victoire face à Swansea. Et pourtant… Vainqueur 1-2 à l’aller au Pays de Galles, Arsenal commence bien mal la rencontre en encaissant un but après seulement 11 minutes de jeu. Wilfried Bony catapulte de la tête un centre de Taylor. Les Gunners, qui prennent là leur 7e but de suite sans réaction, sont largement au pied du mur, à ce moment précis, ils sont à 7 points de Chelsea.Cependant, les occasions sont assez rares et bien que maîtrisant la balle avec plus de 70% de possession de balle, les Londoniens ne parviennent pas à inscrire ce but de la relance, et même le plongeon de Cazorla dans le rectangle n’incite pas l’arbitre à donner un coup de pouce aux hommes de Wenger. Non, le coup de pouce, il doit venir ‘légalement’, alors Lucas Podolski décide de se mettre en tête qu’il joue avec l’Allemagne, il devient ainsi d’une efficacité rare. En une minute, l’ancien Bavarois va renverser la rencontre. D’abord en profitant d’un très beau service de Gibbs (que l’arbitre a cette fois-ci décidé de laisser sur le terrain), ensuite en offrant un centre très rusé à Olivier Giroud, qui marque donc le but a priori suffisant.Swansea a pris un coup sur la tête, mais va se relever. Après quelques approches du but de Szczęsny, les Gallois vont abuser d’Arsenal en égalisant sur un but qui correspond bien aux Gunners. Britton tente une dernière percée dans le rectangle, mais est contré par Metersacker. Le tacle de l’Allemand rebondit pourtant contre son gardien avant de ricocher sur Flamini, qui balance la gonfle droit dans son but.On imagine que Wenger ne voudra plus trop entendre parler de cette satanée fête des 1000 matchs.
EH