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Javier Milei invoque Lionel Messi pour tacler la gauche
Un président ne devrait pas dire ça.
Javier Milei n’est pas du genre à faire dans la dentelle. Le président de l’Argentine, en fonction depuis cinq mois, faisait déjà parler de lui avant d’être élu pour ses positions climatosceptiques et anti-avortement. Le Trump argentin ne s’est pas calmé depuis son arrivée au pouvoir, surtout quand il s’agit de taper sur ses adversaires politiques. « La seule bonne gauche qui reste est celle de Messi, tout le reste peut être jeté », a-t-il balancé dans une interview au quotidien chilien El Mercurio.
« Notre programme économique et notre politique de sécurité connaissent un succès profond, malgré les difficultés générées artificiellement par la politique », assure celui qui a augmenté son salaire et celui du gouvernement en début d’année, alors même que 50% de la population du pays est en situation de pauvreté. « Le monde entier a pris un virage à gauche. L’Occident est en danger, car il s’est éloigné des idées qui ont généré la prospérité. »
Invoquer le pied d’un footballeur dans un discours politique ? Pas de doute, Milei est fan de Love Actually.
QB