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Après les incidents au Vélodrome, Marcelino tacle encore les supporters marseillais
Comment dit-on « rancunier » en espagnol ?
Plus d’un mois après avoir fui le climat hostile de l’Olympique de Marseille, Marcelino garde en travers de la gorge sa relation avec les supporters phocéens, reprochant notamment à certains d’être « radicaux » et « influents ». Les événements de dimanche aux abords du Vélodrome où le bus du rival lyonnais a été attaqué à coups de projectiles, blessant violemment au visage Fabio Grosso, n’ont pas échappé à l’ancien entraîneur marseillais. Dans un entretien accordé à Onda Cero, l’Espagnol a de nouveau ciblé les supporters : « Ça m’attriste de voir de telles images. La grandeur d’un club comme Marseille se retrouve assombrie par ces actes de vandalisme. L’évolution du club est rendue difficile par les ultras. »
Marcelino est revenu sur la fin de sa courte aventure dans le sud de la France, toujours frustré de ne pas avoir pu construire son projet sur la durée. « En tant qu’entraîneur, je n’ai pas ressenti de peur, ni reçu de menaces. Pas comme mes supérieurs, qui ont été menacés dans leur bureau, ce qui ne devrait pas arriver dans un club qui se veut sérieux », a-t-il notamment revendiqué, à propos de la fameuse réunion entre dirigeants et groupes de supporters, actant le départ du coach et le vacillement du président Pablo Longoria.
S’il était encore entraîneur de l’OM, les supporters n’auraient pas su quel bus caillasser.
EL