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- Nantes-Reims (0-3)
Antoine Kombouaré sur la mise à l'écart de Jaouen Hadjam : « Le jour du match, il ne faut pas jeûner »
Attention, sujet brûlant.
Alors que le foot français jongle avec les polémiques au sujet du ramadan en ce moment, Antoine Kombouaré a remis une pièce dans la machine ce week-end en décidant de ne pas convoquer contre Reims son latéral Jaouen Hadjam, parce que celui-ci a décidé de continuer de jeûner les jours de match. Le coach des Canaris s’en est expliqué en conférence de presse, après la défaite face aux Champenois (0-3). « J’ai cru comprendre qu’il y avait polémique, mais pour moi, il n’y a pas polémique, a-t-il déclaré. Je suis entraîneur, je mets en place des règles et un cadre. Dans la semaine, ceux qui jeûnent, il n’y a pas de souci. Je travaille même pour les soutenir, les aider. Quand je double les séances, ils ne s’entraînent pas, parce qu’on veut les protéger, on ne veut pas qu’ils se blessent. Par contre la règle, c’est que le jour du match, il ne faut pas jeûner. Ceux qui jeûnent ne sont pas dans le groupe. Je respecte le fait que lui (Jaouen Hadjam) jeûne, mais il faut qu’il respecte la règle que j’ai mise en place. »
« Et c’est valable pour tout le monde : ils sont six à faire le ramadan (avec Jean-Charles Castelletto, Samuel Moutoussamy, Mostafa Mohamed, Charles Traoré et Moussa Sissoko), et aujourd’hui, il n’y a que Jaouen qui ne mange pas les jours de match, les autres font le jeûne pendant la semaine, mais pas le jour du match, a-t-il développé. Il n’y a pas de souci, d’ailleurs il n’y a aucune sanction. Je veux qu’ils soient près, à 100%. Ça fait vingt ans que j’entraîne, j’ai toujours fait ça, je ne vais pas changer. Mais je respecte son choix, aucun problème avec ça. La semaine dernière, j’ai doublé, Moussa Sissoko ne s’est pas entraîné, il a fait des soins l’après-midi. C’est une période pas facile, on joue des matchs avec pas mal d’intensité. Et puis surtout la mise au vert le jour des matchs, pour moi c’est un moment où on se retrouve tous ensemble, on partage des repas ensemble, on se prépare ensemble. »
C’est dit.
JB, à la Beaujoire