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Anigo, le PSG et Alessandrini
Profitez-en, José Anigo ne risque pas de s’exprimer avant un moment. Dans l’œil du cyclone à la suite de la divulgation d’écoutes assez compromettantes pour lui, le directeur sportif marseillais avait accordé juste avant une interview fleuve à So Foot (en kiosques ce mercredi).
Entre deux parades et quelques ripostes sur les questions qui gênent, Anigo revendique son rôle de dénicheur de talent (Valbuena, Mandanda… Kaboré). « Demandez à Pape si Anigo, il n’a pas du talent pour aller dénicher des joueurs. C’est pas en restant dans un bureau qu’on les déniche, c’est en allant sur le terrain. »
Anigo essaye aussi de se dédouaner sur le transfert de Gignac qui intéresse la justice. « Moi, j’avais bossé sur le dossier Gameiro, et quand le dossier Gameiro n’a pas été validé par l’entraîneur de l’époque, qui était Didier Deschamps, ils sont passés à Gignac. Donc, je ne m’en suis pas occupé, assure-t-il. Ni des discussions avec le joueur, ni des discussions avec l’agent, ni du contrat. Quand vous travaillez sur un dossier et qu’on vous le met de côté, ben, vous n’êtes pas très content… Donc le dossier de Gignac, non, je n’étais pas dessus. » Imparable ou presque.
Plus fort encore, le Marseillais estime que l’OM n’a pas raté Romain Alessandrini (pourtant passé par le club chez les jeunes). Non, c’est le PSG qui a loupé le coche. « On ne considère pas qu’on l’a raté, car le rater, ç’aurait été ne pas le voir. Et on l’avait vu… Ce qui m’étonne, en revanche, c’est qu’un club qui a de l’argent comme le PSG ne se positionne pas sur ce joueur. Qui a un avenir important. »
S’il a un seul regret à formuler, il s’agit peut-être de l’éducation de son fils, Adrien, accusé d’avoir commis plusieurs braquages en 2007. « Il y a eu une absence et cette absence, vous la payez cher. »
La suite est à lire dans le numéro 104 de So Foot.
APe