- Mondial 2022
- Finale
- Argentine-France (3-3 ; 4-3 TAB)
Di María sur les festivités en Argentine : « Ça a dépassé tout ce dont j'aurais pu rêver »
Un mois pour digérer.
Près de six semaines après son sacre mondial avec l’Argentine, Ángel Di María a livré une longue interview à Olé, quotidien sportif de son pays. Évoquant son émotion lors des festivités en Argentine (« C’est quelque chose d’unique. Honnêtement, tout ce qui est arrivé après que nous avons soulevé la Coupe, nous n’aurions pas pu l’imaginer. J’imaginais soulever la Coupe, l’embrasser, mais ce que nous avons vécu en arrivant en Argentine, le lendemain avec les gens, ne pas pouvoir accéder à l’Obélisque… Je pense que ça a dépassé tout ce dont j’aurais pu rêver ») ou l’énergumène Dibu Martínez (« Je l’aime, je l’aime, je l’aime. Dibu est comme ça, ce qu’il a fait avec le trophée des gants, on en a ri avec les gars parce qu’il est comme ça, il ne change pas, il fait ce qu’il ressent sur le moment. Aux tirs au but, pendant la fête, la célébration, tout le temps »), l’ancien Parisien explique aussi son but lors de la finale et son analyse du comportement d’Hugo Lloris : « J’avais discuté avec Martin Tocalli, l’entraîneur des gardiens, et il m’avait dit que (Lloris) sortait toujours très vite pour couvrir. Quand le ballon m’est arrivé, j’ai juste pensé que je devais la croiser en la levant et quand Lloris est sorti, je l’ai piquée par-dessus. »
Concernant le fameux arrêt de son gardien face à Randal Kolo Muani dans le temps additionnel de la prolongation, les souvenirs sont plus flous : « Je n’en ai vu qu’un bout, je n’ai pas vu l’arrêt ni la frappe. Je priais constamment, j’ai senti un silence et quand j’ai voulu regarder, j’ai vu la balle sortir et rebondir… Le contre de Lautaro arrivait. Puis je l’ai vu sur les réseaux. »
Au cours de cette interview dans laquelle il raconte son souhait de poursuivre en sélection coûte que coûte (« Je vais rester tant que je sens que je peux contribuer à l’équipe nationale »), El Fideo revient par ailleurs sur la naissance de sa fille Mía, née grande prématurée en 2013. « Ma fille était presque morte, elle était à 70/30 (de chance de mourir). Elle a continué, elle a continué de se battre, de se battre, de se battre et de se battre. Je pense que ces choses renforcent. […] Ma fille m’a appris à me battre, à ne jamais abandonner. À moi, à ma famille, et à ma femme, qui me relève quand je suis mal et vice-versa. Nous nous souvenons toujours de la même chose, comment pouvons-nous abandonner et cesser de croire alors que notre fille s’est battue pour sa vie et que, grâce à Dieu, elle est mieux que jamais aujourd’hui.«
JB