- France
- OGC Nice
Andy Delort affirme n’avoir jamais entendu Christophe Galtier tenir des propos déplacés
Soutien de Christophe Galtier depuis le début de l’affaire, Andy Delort est revenu sur les accusations d’islamophobie et de racisme qui accablent une nouvelle fois l’ancien technicien de l’OGC Nice et du Paris Saint-Germain, à dix jours de son procès. Sur les ondes de RMC, l’actuel avant-centre d’Umm Salal (dont l’agence emploie le fils de Galtier) a déclaré n’avoir « jamais entendu Christophe Galtier tenir les propos rapportés dans la presse » et s’interroge également sur le timing de ces révélations choc.
« Vous ne trouvez pas qu’elle sort un peu tard, cette histoire, quand même ? Le truc contre Saint-Étienne (Moukoudi et Nadé auraient été comparés à King Kong par Galtier, à la mi-temps d’un OGCN-ASSE), j’y étais, mais je n’ai pas entendu. Je ne confirme pas les propos, car je ne les ai pas entendus. Comment on explique derrière qu’il signe à Paris et ensuite au Qatar, dans un pays musulman ? », lâche l’ancien comparse de Gaëtan Laborde au MHSC, qui y voit d’abord un règlement de comptes initié par Julien Fournier. « Tout est parti au moment de la guerre entre Fournier et Galtier. Avant de partir, Fournier a foutu un peu le bordel. J’ai juste une anecdote que j’ai vécue et qui a été relatée différemment dans la presse, poursuit Delort. On jouait à l’extérieur à Clermont ou à Lorient, je ne sais plus où, c’était vers 15 heures. Le coach Galtier avait demandé à ceux qui faisaient le ramadan de se lever à 5 heures ou à 5 heures 30 pour aller avec la diététicienne, qui avait préparé un repas pour manger puisque l’on jouait à 13 heures. Le seul qui ne s’est pas levé, c’est mon ami Hichem Boudaoui. Il est arrivé directement au snacking à 10 heures 30. Le coach avait pris la décision de ne pas le faire démarrer. Ce qui peut être compréhensible à ce moment-là. Or, dans les articles, on a lu que Galtier avait refusé de faire jouer Boudaoui parce qu’il faisait le ramadan. Cela ne s’était pas passé comme ça. » Pour rappel, Christophe Galtier risque jusqu’à trois ans de prison, assortis d’une lourde amende.
AL