- Coupe de France
- 32es de finale
Andrézieux couche l’OM, Monaco toujours vivant
« Dieu est ressuscité » , dit le T-shirt de Milla, prénom Florian, après qu’il a marqué le but qui va qualifier son club, sixième de National 2, face à un OM crucifié. Un miracle ? Même pas. Car Marseille a encore fait peine à voir, avec ses extrémités comme signes révélateurs. Derrière, Mandanda est fautif sur les deux buts, notamment avec sa sortie aux fraises devant Ngwabije, prénom Bryan-Clovis, pour l’ouverture du score. Devant, Germain n’a pas su concrétiser le faible temps fort de son équipe autour de l’heure de jeu, en manquant deux grosses occasions face à un excellent Markut dans les buts. « Je rends toute la gloire à Jésus-Christ » , ajoutera Milla au coup de sifflet final. Qu’il en garde tout de même un peu pour ses coéquipiers, irréprochables dans la copie rendue. Un brin de foi, beaucoup de magie, c’est la Coupe de France. Mais plus pour l’OM.
Autre grand écart de l’après-midi, le Canet Roussillon aura pris beaucoup moins de plaisir face à Monaco. La faute à un but encaissé dès la deuxième minute par un Sylla opportuniste au deuxième poteau, et à un carton rouge direct pour Malick Lopy à la 18e. À dix contre onze, les Canétois ne parviendront pas à renverser la charnière Naldo-Jemerson. Bouffée d’air frais pour Monaco, qui termine avec une autre excellente nouvelle : le retour de Rony Lopes, entré en jeu à la 66e pour Samuel Grandsir. Le précieux Portugais n’avait plus joué depuis le 2 septembre. Une éternité. La preuve ? Ce jour-là, Marseille avait gagné contre un Monaco coaché par Jardim.
Reims-Lens, c’est ventre mou en Ligue 1 contre groupe de tête en Ligue 2. Et c’est le ventre qui domine la tête à l’heure de la sieste. 14h49, Cafaro transforme un penalty qu’il a lui-même obtenu, malgré Jean-Louis Leca parti du bon côté. Le but du break, déjà, puisque cinq minutes plus tôt, Oudin se rattrape d’une énorme occasion manquée – ou sauvée par le retour d’Haïdara, c’est selon – en croisant parfaitement sa demi-volée après un contrôle favorable à l’entrée de la surface. C’en est trop pour Lens face à la quatrième défense de Ligue 1. Le placide David Guion peut bien se faire expulser, il n’en prendra qu’un peu de hauteur pour savourer la qualification de ses hommes. Champagne !
Rennes-Brest, ventre mou en Ligue 1 contre groupe de tête en Ligue 2, acte II, le combat est plus incertain : 2-2 au coup de sifflet final. Et ce n’est pas faute pour Rennes d’avoir donné le bâton pour se faire battre. En laissant beaucoup trop d’espace au meilleur buteur de Ligue 2 par exemple, double buteur dans la profondeur puis de la tête sur coup de pied arrêté. Mais Hunou empêche le doute d’entrer aux vestiaires avec les Rennais, avant que le talent de Sarr ne remette les deux équipes à égalité. Rennes pousse, mais ne parvient pas à faire la différence, trouvant un énorme Donovan Léon sur la route de ses quelques tentatives cadrées, au milieu d’un flot d’imprécision. Tirs au but, donc. Et au bout d’une séance totale, faite d’arrêts, de frappes au-dessus, de poteaux sortant, rentrant et de mort subite, Koubek s’interpose devant la tentative trop molle de Weber pour conserver Rennes sur sa trajectoire parfaite. Direction les seizièmes pour le Roazhon. Chouchen !
Les résultats des matchs de 14h15 :
ASF Andrézieux-Bouthéon (N2) 2-0 Olympique de Marseille (L1)
Buts : Ngwabije (17e), Milla (82e) pour Andrézieux-Bouthéon
Canet Roussillon FC (N3) 0-1 AS Monaco (L1)
But : Sylla (2e) pour Monaco
Stade de Reims (L1) 2-0 RC Lens (L2)
Buts : Oudin (32e), Cafaro (37e s.p.) pour Reims
Stade rennais (L1) 2-2 (5-4 t.a.b.) Stade brestois 29 (L2)
Buts : Hunou (41e), Sarr (49e) pour Rennes // Charbonnier (24e, 39e) pour Brest.
Résultats et classement de la Coupe de France
EC