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Amir Nasr-Azadani n’a pas été condamné à mort selon le gouvernement iranien
Il aura fallu l’intervention de la Colombie.
Mardi dernier, la FIFPRO s’insurgeait contre le gouvernement iranien afin de protéger Amir Nasr-Azadani. Le syndicat des joueurs affirmait que l’Iranien était menacé d’exécution pour avoir publiquement soutenu les droits des femmes. Ce dimanche, c’est le président colombien Gustavo Pétro lui-même qui a publiquement soutenu le joueur dans un post Twitter. Ce dernier indique que la victoire finale des Argentins est « très bien pour Messi et pour le peuple argentin. Et que l’Iran ne tue pas le football. » Sans transition, avec une photo du joueur comme illustration.
Muy bien por Messi, y por el pueblo argentino. Y que Irán no mate el fútbol. pic.twitter.com/fUVCMp9xpY
— Gustavo Petro (@petrogustavo) December 18, 2022
Ce lundi, l’ambassade iranienne en Colombie a fermement répondu sur son compte Twitter, en avançant que ces propos étaient une « fake news. Selon l’acte d’accusation, Azadani est le cinquième accusé dans une affaire pénale d’appartenir à un groupe armé qui a tué trois policiers et agents de sécurité. » Pour finir, l’ambassade explique que « le procès n’a pas encore eu lieu. Par conséquent, la nouvelle de la peine de mort est un pur mensonge. »
El Juicio todavía no se ha llevado a cabo.Por lo tanto, la noticia pena de muerte es pura mentira.En las brutales acciones de las alborotadoras 50 policías y agentes de seguridad han muertos y otros cientos han resultado heridos.En Guerra Hibrida,continua la compaña de FAKE NEWS. pic.twitter.com/1Dg9c1XpoV
— @IraninColombia (@IraninColombia) December 19, 2022
Cette histoire est loin d’être terminée.
MDG