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Agnelli accepte sa défaite… Juste après avoir affirmé le contraire
Docteur Jekyll et Mr Agnelli.
Muet depuis les salves de son ex-ami Aleksander Čeferin à son encontre, Andrea Agnelli, le président de la Juventus et meneur de la Superligue aux côtés de Florentino Pérez, a accordé deux interviews à La Repubblica et au Corriere dello Sport. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’après coup, on préfère en rire. Morceaux choisis : « Il y a un pacte de sang entre nos clubs, ce n’est pas le moment de rétropédaler. Le football est en crise : 40% des 15-24 ans ne s’intéressent pas au football. L’UEFA est en situation de monopole » ; « Le projet de Superligue a 100% de chances de succès. Nous voulons créer la plus belle compétition du monde » ; « Une compétition capable d’apporter des bénéfices à l’ensemble de la pyramide du football, en augmentant de manière substantielle les revenus des clubs. Une compétition qui, j’insiste, resterait ouverte à cinq nouvelles équipes chaque année. »
Ironique, puisque Agnelli a rapidement changé son fusil d’épaule auprès de Reuters ce mercredi matin, une fois que les désertions ont eu raison de sa Superligue : « Je reste convaincu de la beauté du projet. Mais est-ce que j’y crois encore dans l’état actuel des choses ? Pour être franc et honnête, non, évidemment que ça n’est pas le cas. »
Un revirement aussi rapide que la durée de vie de la Superligue.
AL