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Affaire Negreira : Laporta dénonce une « énorme campagne de diffamation »
Joan défonce la porte.
Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, était en conférence de presse ce lundi au Camp Nou. Face aux médias, il a assuré que le club qu’il dirige n’est pas coupable d’une tentative de corruption d’arbitres. Selon lui, l’affaire Negreira est « une énorme campagne diffamatoire à l’encontre de cette véritable institution qu’est la Barça ». Dans son allocution, l’homme de 60 ans a réaffirmé que l’accord passé avec la société de José Maria Enriquez Negreira, ancien responsable arbitral, n’était que de la consultation liée à des joueurs de catégories inférieures et des rapports techniques. « Monsieur Negreira n’était pas en mesure d’interférer sur les désignations d’arbitres, ni sur les décisions arbitrales, ni d’influer sur le déroulement des compétitions. Le Barça ne l’aurait jamais toléré. Nous n’avons jamais rien fait pour obtenir un avantage sportif. »
🎙️ @JoanLaportaFCB: "I reiterate with all my resolve, I am convinced that FC Barcelona has not committed any crime of sports-related corruption. I hope that sooner rather than later, it is fully exonerated." pic.twitter.com/b9D81sbKP0
— FC Barcelona (@FCBarcelona) April 17, 2023
Laporta en a également profité pour rappeler la philosophie du club blaugrana : « Le Barça a toujours aimé gagner en jouant bien. En étant irréprochable. Cela ne nous aurait vraiment pas plu de gagner en bénéficiant d’aides arbitrales. Nous avons toujours tenu à l’emporter grâce à notre talent et notre travail. Le Barça se veut un exemple pour des millions de personnes. En 125 ans, le club a toujours été un modèle sur et en dehors des terrains. » Enfin, celui qui a effectué son retour à la tête du FC Barcelone en mars 2021, après un premier passage de 2003 à 2010, a glissé quelques tacles. D’abord au Real Madrid, dénonçant, « l’attitude cynique d’un club qui a toujours bénéficié des décisions arbitrales. […] Un club qui s’est toujours considéré comme une équipe proche du pouvoir politique et économique. Il est utile de rappeler que, durant sept décennies, la plupart des présidents de la commission d’arbitrage étaient des ex-socios, joueurs ou dirigeants du Real Madrid. » Puis au président de la ligue espagnole, Javier Tebas, Laporta évoquant une « faute professionnelle » de sa part pour s’être « appuyé sur des documents et des chiffres erronés ».
Une sortie médiatique au bazooka.
MH