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Affaire Al-Khelaïfi : le Qatar aurait fait pression sur la police française
NAK a essayé de faire la nique.
Ce lundi soir, Mediapart a révélé une nouvelle information concernant les litiges opposant Nasser al-Khelaïfi à l’État français. Ainsi, les pouvoirs qataris auraient fait pression sur les autorités françaises pour que le président du Paris Saint-Germain ne se fasse pas saisir son téléphone. Tout cela s’est passé le 5 juillet dernier, jour de la présentation de Luis Enrique en tant que nouvel entraîneur du PSG. Dans l’après-midi, Al-Khelaïfi a atterri à l’aéroport du Bourget alors que des policiers l’attendaient sur le tarmac. Ces derniers devaient perquisitionner le téléphone et le domicile du président du club de la capitale dans le cadre d’une enquête sur le traitement de Tayeb Benabderrahmane, un ancien collaborateur de Nasser al-Khelaïfi qui avait été détenu au Qatar pour « consultation de fichiers de police, et opérations de déstabilisation » envers le Qatar. Benabderrahmane avait déposé deux plaintes portant sur ses conditions de détention à Doha et sur le comportement de Nasser al-Khelaïfi qui aurait « fait pression sur lui de façon illicite afin de récupérer les données. »
Lors de l’opération de police qui l’a visé au sujet de la détention d’un lobbyiste au Qatar, Nasser al-Khelaïfi s’est enfermé dans son avion, tandis que des dignitaires qataris menaçaient les policiers et téléphonaient Catherine Colonna et Gérald Darmanin.https://t.co/DPkyE4asYc
— Mediapart (@Mediapart) January 2, 2024
Bien que réticent au début (Nasser al-Khelaïfi s’était enfermé dans son avion selon l’enquête de Mediapart), le président du PSG aurait finalement accepté la saisie de son téléphone « trois heures après l’atterrissage de son avion ». Entre-temps, les négociations entre les autorités françaises et la délégation qatarie seraient montées jusqu’au ministère des Affaires étrangères. Comme indiqué dans l’enquête, les policiers sur place se seraient plaints des manœuvres des pouvoirs qataris : « Le secrétaire de l’ambassade du Qatar nous menace de subir les foudres de notre ministre de tutelle. » Enfin, Mediapart indique que « le Qatar et Nasser al-Khelaïfi démentent ces accusations et se disent parfaitement sereins ». Le patron du PSG coopérerait actuellement avec la justice française.
C’est toujours ce que l’on dit quand on a tort.
LP