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Adriano se livre dans une autobiographie
Adriano sort son autobiographie où il dévoile sa lutte contre la dépression et l’alcoolisme, racontant sa descente aux enfers après la perte de son père et les tentatives de son entourage pour le sauver.
Celui qu’il aurait pu être, celui qu’il aurait dû être.
Depuis le 11 novembre, les librairies brésiliennes sont abreuvées d’une autobiographie, celle d’Adriano. L’empereur qui aurait pu un jour signer au Havre dévoile son livre Adriano – Ma plus grande peur (Meu medo maior), coécrit avec le journaliste brésilien Ulisses Néto. L’ancien attaquant de l’Inter raconte les moments les plus durs de sa vie, se confiant notamment sur la dépression et l’alcoolisme.
À l’occasion d’une interview donnée pour la sortie de son bouquin et dans des propos rapportés par des médias milanais, Adriano évoque sa relation avec son père. « Beaucoup de gens utilisent le football comme une soupape de sécurité, j’avais besoin d’une issue de secours au football. Cette évasion, c’était ma famille, mon père, raconte-t-il. Et à un moment, mon père n’était plus là. Une chose en a entraîné une autre, et la boisson est devenue mon compagnon. »
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Il confie aussi la réaction de l’Inter face à sa chute libre, avec le rôle joué par le président Massimo Moratti : « Avec son allure élégante et calme, il est venu me dire : “Adri, tout d’abord, je veux te dire quelque chose. Ce qui t’arrive n’a rien de honteux. Cela est arrivé et arrive à beaucoup de personnes. J’aimerais te faire une suggestion. Nous aimerions t’envoyer dans un endroit très spécial.” J’ai regardé ma mère. Ses yeux se sont agrandis. Elle a pris ma main. “Le Dr Combi va t’expliquer les détails pour que tu comprennes. Il va te parler de cet endroit en Suisse. C’est une clinique.” Ils ont dit que je devrais passer un certain temps dans une clinique de rééducation en Suisse. J’étais déprimé et je ne comprenais pas bien les choses. Je ne comprenais pas de quoi ils parlaient. Quelle idée était-ce de m’enfermer ? “Je ne suis pas fou, Monsieur le Président. Avec tout le respect que je vous dois. Pourquoi essayez-vous de m’envoyer dans un asile ?” ai-je dit. »
Des confidences, des vraies.
MJ