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Adil Rami raconte la nuit agitée des Bleus après le huitième contre l’Argentine
Le groupe vivait bien.
Invité par TF1, le défenseur central de l’équipe de France Adil Rami – qui vient tout juste d’annoncer sa retraite internationale – a raconté la folle soirée des Bleus après le huitième de finale victorieux contre l’Albiceleste durant le Mondial. Un after qu’avaient retracé beIN Sports et le quotidien L’Équipe le lendemain de la rencontre.
« On était dans un restaurant, parce qu’une boîte de nuit, en période de Coupe du monde, c’est quasi impossible, et pour ceux qui le savent, on a la sécurité avec nous et c’est quand même très dangereux. On était une quinzaine dans un restaurant, pépère. Et quand on est rentrés, avec l’ambiance, on s’est mis à chanter dans les couloirs. Fidèle à moi-même, je me suis mis avec mon casque, nu, et je jouais à Fortnite dans ma chambre. Dans les couloirs, ça chantait, ça chantait, et les mecs tapaient chambre par chambre et ils chantaient des chants de supporters, a expliqué le Marseillais. J’ai senti la tempête arriver vers moi. Dès qu’il y en avait un qui avait le malheur d’ouvrir sa porte, ils retournaient les lits, les machins. Moi, il s’avère que j’avais pris un extincteur dans ma chambre. Sécurité, on sait jamais, contre les gamins. Et là je sors pour savoir ce qu’il se passe, y a Ben Mendy qui bloque la porte avec son pied. Il a alors crié et dit :« Venez, on va faire hara dans la chambre d’Adil Rami » Et là, je suis parti en courant, j’ai dégoupillé l’extincteur et quand ils sont rentrés, ghostbuster ! » , a-t-il poursuivi en mimant le geste devant un plateau hilare.
Extincteur, alerte incendie, évacuation de l’hôtel… Le nouveau #ChampionDuMonde2018 Adil Rami @Rami13officiel raconte la vraie version de l’incroyable anecdote arrivée aux Bleus après France-Argentine. Et elle vaut largement le détour Regardez https://t.co/fMqQIGhFJe
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 16 juillet 2018
Par la suite, le joueur a indiqué avoir eu peur « de se faire virer » , voyant « l’ampleur de cette bêtise » . « Sincèrement, j’ai eu peur, car quand j’ai vu l’ampleur de cette bêtise, je me suis dit : « Je vais me faire virer ». Au début, il y avait de la fumée partout dans le couloir. Je ne connaissais pas le système de l’extincteur. C’était de la folie. C’était une chicha. Encore, une chicha c’était gentil, c’était le Vélodrome. On ne se voyait pas à un mètre dans le couloir. Tout le monde courait, chantait, se tapait dessus comme on ne voyait pas, j’avais remis mon slip entre-temps. On avait quand même du mal à respirer. Tout à coup, la sécurité est arrivée et a dit : « Dégagez tous de l’hôtel, c’est toxique. » Tout le monde se réveille, en plus il y avait l’alarme, il y avait la femme qui parlait en russe et nous disait de partir, un truc comme ça. Tout le monde est sorti, les employés et tout, Didier Deschamps aussi en pyjama. Quand je l’ai vu arriver vers nous, je me suis : « Ah merde ». Et quand j’ai vu la sécurité venir, la police, les pompiers, je me suis dit : « Je suis mort » »
Tout ça pour finir sur le toit du monde, franchement.
MA