- Ligue 1
- J31
- OM-Troyes (3-1)
Adil Rami chambre Valère Germain
Adil, la punchline.
Un brin taquin comme à son habitude, Adil Rami n’a pas pu s’empêcher d’adresser une pique à Valère Germain, son ancien coéquipier marseillais. Lors de l’interview d’après-match qui a vu l’OM battre Troyes (3-1), ce dimanche, un journaliste lui a rappelé qu’il n’avait pas été sifflé pour son retour au stade Vélodrome contrairement à d’autres joueurs : « Oui, mais moi, je n’ai pas loupé mon face-à-face. » Une gentille attention envoyée à Germain, qui avait manqué une énorme occasion en finale de la Ligue Europa contre l’Atlético de Madrid en 2018. Parti à Montpellier à l’été 2021, l’attaquant est, depuis, copieusement sifflé à chacun de ses retours à Marseille. Rami a tout de même tenu à atténuer ses propos : « Je rigole, on me connaît. »
Durant ce même point presse, le défenseur est également revenu sur son licenciement par l’OM en 2019 et l’épisode Fort Boyard. Le 20 mai de cette même année, Rami avait en effet manqué plusieurs jours d’entraînement, prétextant des problèmes personnels, afin de participer à la célèbre émission de France 2. « C’est compliqué parce que j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de regrets, de remords. Parce que je me connais et je sais très bien que j’attendais cette troisième année avec impatience pour pouvoir prendre ma revanche sur ma deuxième année, moi je suis comme ça. Je parle et j’assume, mais le problème, c’est qu’on m’a coupé l’herbe sous le pied, donc je ne pourrai jamais l’oublier, et ça, c’est une très, très grosse blessure. Je n’ai pas été hué, ni sifflé, ni insulté aujourd’hui, donc ça me fait vraiment plaisir. » Il avait saisi le Conseil des prud’hommes pour demander le paiement de ses deux dernières années de contrat ainsi qu’une indemnisation pour dommages et intérêts, mais a été débouté en janvier 2022.
Retrouver une ex a toujours un goût amer.
TJ