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Ada Hegerberg dénonce la surcharge de matchs imposée aussi aux footballeuses
Qui de mieux que la première lauréate du Ballon d’or pour faire changer le game ?
Ada Hegerberg, l’attaquante star de l’Olympique lyonnais, est « choquée » par la tournure que prend le football féminin, notamment en raison de la cadence infernale qu’impose le calendrier aux joueuses professionnelles depuis la pandémie liée au Covid. La Norvégienne tire la sonnette d’alarme, affirmant ce mercredi, dans une tribune que lui a accordée le Guardian que « beaucoup (les joueuses, NDLR) considéraient l’été prochain comme un été de libération – pour notre corps et notre esprit. Mais non. » En raison de la programmation de matchs internationaux qui auront lieu l’été prochain, s’ajoutant aux Jeux olympiques, elles ne souffleront pas.
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As always, thanks @guardian for giving me a tribune.https://t.co/Dx3E45FoA5
— Ada S Hegerberg (@AdaStolsmo) January 17, 2024
La joueuse de 28 ans explicite son propos en prenant comme exemple les blessures qui touchent les joueuses. « Si nous surchargeons les joueuses en ne leur donnant pas le temps de repos approprié, ni celui de récupération nécessaire […] les risques pour la santé des joueuses augmentent de manière exponentielle. » Difficile de ne pas la croire, quand on sait qu’elle enchaîne les blessures depuis 2020, dont une causant une absence de plus de quinze mois. « J’avais été sans blessure tout au long de ma carrière, année après année, en remportant des trophées et en jouant au mieux de mes capacités. Mais ces dernières années, j’ai eu de la malchance avec une fracture de stress qui a eu un impact sur mon corps. »
La lauréate du Ballon d’or 2018 garde à l’esprit que les blessures « sont une partie importante du jeu, que nous le voulions ou non ». Avant de terminer sa tribune, l’attaquante qui a marqué 324 buts en carrière souligne que les joueurs et joueuses subissent des exigences de plus en plus élevées dans le football moderne, notamment en matière de stress « mental » et « physique ». Cette sortie pleine de bon sens vise à alerter les dirigeants du football mondial pour qu’ils allègent définitivement le calendrier.
Un rêve : Ada Hegerberg à la tête de la FIFA.
JBC