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Accusée de falsification de ses comptes, la Juve réagit
Au plus mal sur les terrains et dans les bureaux.
Ce lundi reprenait le procès à l’encontre de la Juve et de plusieurs de ses dirigeants dont le président Andrea Agnelli, son bras droit Pavel Nedvěd, l’ancien dirigeant Fabio Paratici et l’actuel directeur sportif Maurizio Arrivabene. Tous sont accusés de communications falsifiées notamment concernant le mercato, d’entrave à l’exercice des autorités publiques et d’utilisation de factures pour des opérations inexistantes.
Avec une enquête judiciaire qui a débuté à l’été 2021, le parquet de Turin a révélé diverses affaires louches et très suspicieuses liées à la Vieille Dame. Parmi celles-ci, un gonflement excessif des transferts comme lors de l’échange avec le Barça en 2020 avec les transferts de Miralem Pjanić et d’Arthur. Selon les magistrats, ces transferts ont été faits uniquement pour améliorer et gonfler le bilan comptable de la Juve. Des bilans comptables qui ont aussi été falsifiés par certains (anciens) dirigeants bianconeri : sur son bilan financier de 2018, la Juve avait officiellement annoncé des pertes financières de 39 millions d’euros, alors qu’elles seraient, selon les magistrats, de 84 millions d’euros.
« La Juventus reste convaincue, compte tenu également des investigations juridiques et comptables approfondies, qu’elle a agi dans le respect des lois et règlements des autorités financières », telle est la réponse du club dans un communiqué publié ce mardi. L’écurie piémontaise dénonce donc avec fermeté cette enquête : « Les hypothèses accusatoires avancées par le ministère public, partiellement modifiées par rapport aux allégations initiales, se réfèrent à des prétendus délits présumés de fausses communications, d’obstruction à l’exercice des autorités publiques de contrôle et de déclaration frauduleuse par l’utilisation de factures pour des transactions inexistantes. »
La suite au prochain épisode.
TP