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À cause d’une grève d’arbitres, la première journée du championnat féminin espagnol en danger
Elles rendent hommage à la reine à leur manière.
Cela devait être un week-end de fête pour le foot féminin en Espagne, alors que la première journée du tout nouveau championnat, enfin professionnel, devait avoir lieu samedi et dimanche. Mais, selon AS, il ne devrait pas y avoir de fiestas, encore moins de matchs. Le journal explique que les arbitres devraient faire grève pour se plaindre de la précarité et du salaire dérisoire de leur emploi. « Les arbitres et arbitres assistants de la première division féminine souhaitent communiquer leur décision unanime de ne diriger aucun match du championnat national de première division dans les conditions actuelles d’incertitude de leur emploi et de leur situation économique », est-il écrit dans un communiqué du Comité technique de l’arbitrage (CTA) paru jeudi.
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— Liga F (@LigaF_oficial) September 9, 2022
La saison dernière, selon AS, l’arbitre central gagnait 300 euros par match, tandis que les assistants empochaient 172 euros, et le quatrième arbitre 80 euros. Avec la professionnalisation du championnat, le CTA réclame que la Ligue quadruple cette grille de rémunération. En réponse, la Ligue a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu’elle n’acceptera « aucun chantage de la part d’aucun groupe ou institution » et que les équipes se présenteront au stade comme si de rien n’était. La LPFF prévient également que les grévistes s’exposent à des sanctions en cas d’absence. Quant au report officiel des rencontres, il ne devrait se faire qu’un match après l’autre, lorsque l’arbitre ne se sera pas présenté quinze minutes après l’heure du coup d’envoi.
Ça commence bien.
LT