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À 38 ans, Jérémy Morel raccroche les crampons
589 matchs plus tard, le Malgache tire sa révérence.
Une annonce faite par Jérémy Morel lui-même dans un entretien accordé au journal L’Équipe. Il explique dans un premier temps « être content d’avoir pu faire ce métier qui était un loisir au départ ». Sans club depuis juillet dernier et son départ de Lorient, son club formateur, le défenseur de 38 ans revient sur sa saison dernière remplie de galères : « J’ai été constamment blessé, je me « pétais », je revenais et je me « repétais ». Sans la consécration au bout, c’est-à-dire être sur le terrain. J’ai toujours aimé me faire mal, mais là, ça devenait compliqué. Je me dit aussi qu’à 38 ans, j’ai eu la chance de jouer les trois derniers matchs et d’atteindre l’objectif du maintien. »
Lorsque l’ancien Marseillais regarde dans le rétroviseur, il est rempli de fierté : « Avec le recul, si on m’avait dit que je ferais cette carrière-là, je n’y aurais pas cru une seule seconde. » Reste tout de même un sentiment d’amertume : « Non pas d’avoir quitté Lorient, mais que personne n’ai eu le courage de m’annoncer que je ne serais pas reconduit. C’était pourtant simple comme un coup de fil. »
Après avoir évolué durant plus de vingt ans sous les ordres de grands entraîneurs dont Christian Gourcuff, Marcelo Bielsa ou encore Didier Deschamps qui « lui ont tous apporté quelque chose dans la manière d’aborder le foot, la tactique, le management », Jérémy Morel ne restera pas longtemps éloigné des pelouses, comme lui-même l’explique : « Je vais passer mes diplômes. Je me suis dit que j’aimerais essayer, que ce serait peut-être à mon tour de transmettre maintenant. »
International avec Madagascar à treize reprises, l’ancien collègue d’André-Pierre Gignac aura même vécu la première Coupe d’Afrique des nations de l’histoire du pays de son papa.
TP