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Bouna Sarr dénonce un contrôle d’identité abusif à la douane allemande
Blessé au genou depuis le début du mois de septembre et parti le week-end dernier en France, le joueur de 30 ans a vécu un drôle retour au pays.
Bouna Sarr a posté ce mardi en story de son compte Instagram des photos de douaniers allemands, en ajoutant des emojis de clown sur leur tête, accompagnées d’un message très explicite : « Tu atterris à l’aéroport, tu attends tes bagages, et parmi plus de 200 passagers, c’est sur toi qu’on lâche un chien de la douane en un claquement de doigts, qui te grimpe dessus comme si tu n’étais pas « propre » ou un « dealer ». » L’ancien joueur du FC Metz a continué sur sa lancée, aussi chaud que lorsqu’il prend son couloir. « On t’explique ensuite qu’il s’agit d’un simple contrôle de routine. Mais après ma réaction et celle d’autres passagers présents, dont certains étaient choqués par la scène, on préfère t’isoler dans une pièce que personne ne peut voir et inventer des délits, juste pour mieux justifier qu’ils n’ont pas fait d’erreur ! Ensuite, on te retient deux heures pour confisquer des objets de valeur sous prétexte que tu ne t’es pas comporté correctement. Je me demanderai toujours : quand pourrons-nous nous sentir comme à la MAISON ? Vraiment, il faut que cela cesse », a balancé le joueur du Bayern Munich, accusant implicitement les douaniers de racisme au faciès.
Bouna Sarr wurde nach einem Wochenend-Trip nach Frankreich bei der Einreise am Münchner Flughafen vom Zoll kontrolliert. Sarr selbst postete wütend bei Instagram Fotos von den Zöllnern und versah ihre Köpfe mit Clown-Emojis. [BILD] pic.twitter.com/rEmUToD9Lv
— FC Bayern News (@iMiaSanMia_GER) October 24, 2022
Interrogé par le journal allemand Bild, Thomas Meister, le porte-parole des douanes allemandes, a donné sa version. « Je peux confirmer le contrôle de dimanche. En revanche, je rejette catégoriquement l’accusation de racisme. C’était un contrôle normal. Le chien de la douane a réagi. Monsieur Sarr a été emmené dans une zone de dédouanement. Là, ses bagages ont été contrôlés », a déclaré Thomas Meister, qui a aussi ajouté que « les objets de plus de 430 euros devaient être enregistrés ».
En attendant, le Bayern Munich n’a toujours pas réagi.
BG