- Angleterre
- Justice
- Procès Mendy
Benjamin Mendy a pris la parole à son procès : « Lorsqu’une femme disait non, je m’arrêtais »
Ce lundi, dans le cadre de l’affaire Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie, le tribunal de Chester a donné la parole à la défense. L’occasion pour le champion du monde 2018 de livrer sa version des faits concernant les neuf chefs d’accusation à son encontre (sept viols, une tentative de viol et une agression sexuelle) : « La manière dont je parlais aux femmes était directe. J’ai commencé à recevoir plein de messages sur Instagram, et des femmes revenaient vers moi plus d’une dizaine de fois. Je sais que je ne suis pas Brad Pitt et je sais que les femmes ne venaient pas vers moi pour ce à quoi je ressemble. »
L’ancien joueur de Manchester City précise par ailleurs : « Lorsqu’une femme disait non, je m’arrêtais. » Et il s’est aussi défendu concernant sa fameuse « panic room » , une pièce qui ne pouvait s’ouvrir que de l’extérieur. Il précise qu’il fallait bien un code pour y pénétrer, mais qu’il suffisait de tourner la poignée pour sortir de celle-ci, selon la retranscription faite par RMC Sport. Et la raison pour laquelle il confisquait les téléphones de ses invité(e)s ? « Si vous voulez venir à l’after, vous n’utilisez pas votre téléphone »…
Le latéral est aussi revenu sur son passage en prison : « J’ai pensé à toute ma vie, car d’habitude, je n’ai pas le temps pour. Là j’étais seul, assis, et la seule chose à faire était de penser. J’ai pensé à la manière dont j’étais avec les femmes, sur la peur de perdre mon football, me souvenir pourquoi je suis venu dans ce pays.[…]Cela m’a appris la valeur de l’argent, car avant quand je voulais quelque chose, je l’achetais.[…]Maintenant, je préfère être seul que d’inviter des gens que je ne connais pas chez moi. »
Aux alentours de seize heures en Angleterre, l’audience s’est clôturée. Mendy devrait reprendre la parole ce mardi matin.
TP