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Belgique-Japon : les clés du match

Par Julien Duez
4 minutes
Belgique-Japon : les clés du match

D’un côté, un outsider dans la course au titre. De l’autre, un collectif arrivé en huitièmes avec beaucoup de chance. Si l’issue du duel de ce lundi entre la Belgique et le Japon semble promise aux Diables rouges, ces derniers devront d’abord se défaire de Samouraïs bleus qui n’ont plus rien à perdre.

Voyage au bout de l’ennui pour le Japon ?

Avec une qualification obtenue à la faveur d’un nombre de cartons jaunes favorable par rapport au Sénégal, les joueurs d’Akira Nishino se sont qualifiés par la petite porte, qui plus est en proposant une parodie de football lors des dernières minutes de leur match face à la Pologne. Face aux Diables rouges – et malgré les déclarations du sélectionneur qui promet de jouer pour la gagne –, les Samouraïs bleus devront effacer une bonne fois pour toutes leur passivité sur le terrain et enfin proposer un peu de créativité. Sous peine de se faire manger tout cru par des Diables galvanisés de succès et d’ambitions.

En face, la Belgique a déjà montré ses faiblesses face à un adversaire réputé plus faible. Lors de son quart de finale contre le pays de Galles à l’Euro 2016, elle s’était vue trop belle et était tombée dans le piège d’une défaite qui semblait pourtant impossible. « Face au Japon, il faudra démarrer le match tambour battant » , déclarait Eden Hazard ce dimanche en conférence de presse. Prémonitoire. On a vu ce qu’ont donné les rencontres Espagne-Russie et Croatie-Danemark. Quitte à entretenir le complexe d’infériorité, c’est sur le voisin français qu’il faudra prendre exemple : donner du rythme d’entrée de jeu et essayer de s’assurer un passage en quarts de finale le plus vite possible. Sous peine de décevoir ses sympathisants qui sont désormais de plus en plus nombreux.


Lukaku va-t-il poursuivre sur sa lancée ?

En devenant le meilleur buteur de l’histoire de la sélection belge, Romelu Lukaku a fait taire les critiques négatives qui insistaient sur son supposé manque d’efficacité face aux grosses cylindrées et son obsession à ne pas vouloir redescendre aider ses partenaires (à l’image de la première mi-temps face au Panama). Contre le Japon, Big Rom aura l’occasion de prouver qu’il est un buteur de classe mondiale, capable de répondre présent dans les grands rendez-vous.

La naïveté montrée par la défense d’Eiji Kawashima devrait en plus lui faciliter la tâche. Comme la météo à Rostov, les prévisions sont donc au beau fixe pour une pluie de buts. D’autant que Dries Mertens a l’intention que la Belgique en marque au moins quinze pour que ses potes puissent se faire rembourser leur télé. Quand on est un groupe aussi soudé que celui des Diables rouges, on a forcément envie de rendre service à ses coéquipiers.


Sakai va-t-il marcher sur les traces de Nacho et Pavard ?

Parmi les surprises de cette Coupe du monde, deux buts de l’espace inscrits par des latéraux droits. Nacho contre le Portugal, d’abord. Pavard contre l’Argentine, ensuite. Et si ce match contre la Belgique était l’occasion pour Hiroki Sakai de répéter cette belle performance ? Nul doute que le Marseillais et ses partenaires apprécieraient. Pas seulement pour prendre l’ascendant psychologique, mais aussi parce que cela prouverait que les Samouraïs bleus sont capables de tenter (et réussir) des choses sur le terrain.


L’apport de Kompany décisif ?

On l’attendait depuis le début de la compétition. L’heure est enfin arrivée : ce huitième de finale devrait rimer avec la première titularisation du capitaine belge. Sauf qu’il remplacerait le joueur de champ qui cumule le plus de temps de jeu, à savoir Dedryck Boyata qui a joué les trois rencontres de poules dans leur intégralité (record partagé avec Thibaut Courtois). Comme un symbole, Roberto Martínez ne l’avait pas fait souffler comme le reste de l’effectif contre l’Angleterre. Preuve des bonnes performances du défenseur du Celtic.

Mais les règles étaient claires dès le début : sitôt Vince the Prince apte à 100%, Boyata devrait regagner le banc. Tel était le plan de base de Martinez, un homme peu habitué à y contrevenir. Reste à voir si l’alignement de Kompany – dont le rôle moral est indéniable dans le vestiaire – changera grand-chose au sein d’un collectif qui semble déjà parfaitement rodé.


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