Zurich–Marseille: 0-1, le petit suisse pour l’OM

Marseille, en 451 (Mandanda, Heinze Hilton M’Bia, Bonnart, Cissée et Cheyrou, Niang Lucho Valbuena -Petit Vélo est définitivement confirmé- et Brandao devant) commence bien, avec de l’application et le souci de conserver la balle. Les hommes de Didier Deschamps obtiennent un coup franc bien placé. Cheyrou, décalé par Lucho, envoie une frappe puissante vers les cages suisses, repoussée tant bien que mal par le gardien dans les pieds de Brandao, qui marque, mais le but est refusé pour une position de hors-jeu. Le match semble lancé. Valbuena et surtout Niang se démènent sur les côtés. Marseille est bien parti pour l’emporter. Grâce à l’activité et la fixation offerte par les ailiers, on voit davantage Lucho au milieu de terrain, d’autant plus qu’il n’arrête pas de prendre sa chance de loin. Mais non. Globalement, ça reste trop peu. Trop peu d’actions construites, trop peu de bonnes situations, trop peu de choses à se mettre sous la dent. En gros, ce n’est pas un match de Champion’s League auquel on a l’impression d’assister, mais à un combat de Ligue 1. Et un mauvais. Ce n’est pas fluide, pas juste, pas beau. Rien de bien folichon, hormis quelques éclairs ça et là. Comme à la 35è avec ce débordement tout en dribbles de Mamadou Niang. Malheureusement, Brandao ne peut concrétiser le centre à ras de terre. Marseille domine, mais ce n’est pas vraiment ça. Une première mi-temps vraiment moisie pour l’OM et on ne parle pas de Zurich…

La seconde repart sous de meilleurs auspices. Les Phocéens parviennent à mettre plus de rythme et d’envie dans leur jeu, donc de danger sur les cages adverses. Marseille s’approche, s’approche, mais las, ce n’est pas encore ça. Alors, à 25 minutes de la fin de la rencontre, Abriel rentre pour Cheyrou et Koné pour Valbuena, histoire d’aller chercher le résultat. Bon, ça ne change pas grand-chose dans le jeu -ça reste trop laborieux-, mais suite à un coup-franc, Lucho centre au deuxième poteau et Gabi Heinze reprend d’un joli plat du pied droit. Marseille est finalement parvenu à ouvrir le score, qui ne bougera plus, même si l’OM a bien failli ne pas conserver ce but d’avance.

Hormis le carton rouge pris par Laurent Bonnard, voilà, pas grand-chose à ajouter. Bon match de Lucho, de Niang, de Valbuena, qui ne peut pas faire de mal à cette équipe sortie de la mouise par Gaby Heinze, déjà buteur face aux Milanais. Au final, et c’est bien l’essentiel, ça fait trois points pour Marseille, leurs trois premiers de la compétition, après deux défaites contre le Milan AC et le Real Madrid. Et dans ce groupe difficile, ces points sont primordiaux pour les hommes de DD : ils entretiennent surtout l’espoir de pouvoir être repêchés en UEFA plus que de se qualifier pour les huitièmes de la C1…