- France
- Ligue 1
- 30e journée
- PSG/Lorient (3-1)
Zlatan vient à bout de Lorient
Deux pénos et un but en toute fin de match d'Ibrahimović ont permis au PSG d'arracher trois points chez lui face à un brave Lorient (3-1). Si l'arbitrage devrait encore faire parler, c'est surtout l'incapacité des Parisiens à se faciliter la tâche qui a été marquante ce vendredi soir.
Ibrahimović (4′), Ibrahimović (81′), Ibrahimović (90′) pour PSG , J. Ayew (66′) pour Lorient.
La soirée parisienne s’annonçait tranquille. Deux minutes de jeu, un péno de Zlatan : ne restait qu’à dérouler. Sauf qu’à force de maladresse face au but (coucou Lavezzi) et de rébellion lorientaise, les visiteurs ont fini par revenir dans la partie, grâce à un Ayew très inspiré. Le nul pointait le bout de son nez, jusqu’à ce que Koné, pour sa 100e en Ligue 1, se jette pour dégager un ballon dans sa surface. Pastore s’effondre, Chapron y voit une faute, Ibrahimović double la mise. Puis la triple, sur une offrande de Verratti. Le Gameirico est pour le PSG, mais que ce fut dur. Désormais, place à l’OM.
Zlatan assure le spectacle
Dans un Parc fort peu garni, Ibra et Verratti entrent sur la pelouse morts de rire. Thiago Motta joue derrière, Pastore au milieu, Lavezzi sur l’aile droite. Et ça commence fort. Parce qu’il y a beaucoup trop d’espaces dans le dos des défenseurs merlus, et parce que que le Zlatan est chaud comme la braise. Appel contre-appel, sortie en retard de Lecomte, péno, 1-0 (2e). Ailes de pigeon, centre en coup du foulard : le Suédois a décidé de mettre l’ambiance. Pendant ce temps-là, ses potes de l’attaque agacent : Cavani réclame une main imaginaire au lieu de continuer à jouer, et Lavezzi sort sa spéciale, le face-à-face raté. Sur une nouvelle merveille d’Ibra, l’Argentin récidive, et ça commence à saouler tout le monde, notamment Matuidi, « chopé » par les caméras. En grosse difficulté derrière, les Lorientais sont en revanche intéressants dans la construction du jeu. Jojo Ayew lance Mesloub, bousculé par un Motta qui ne joue pas le ballon, en position de dernier défenseur. Ce pays ne mérite pas la Bretagne. La bande à Ripoll termine le premier acte avec la balle dans les pieds, sans jamais réussir à inquiéter Sirigu, toutefois.
Péno cadeau
Alors que les panneaux publicitaires du stade affichent #LeMatchQuiCompte, la reprise est un poil plus tranquille. Le PSG est sérieux, appliqué, à l’image de Pastore, qui vient gratter des ballons dans son camp. Loin de se contenter d’attendre derrière, les visiteurs font fonctionner leur 4-4-2 – Mesloub joue légèrement derrière Ayew -, avec des ballons qui passent par les ailes et des centres incessants, mais qui n’atterrissent jamais sur la paire d’attaque. Vif et puissant, Jojo taquine Thiago Motta, qui joue des coudes et de malice pour contenir la fougue du Ghanéen. Sirigu est enfin testé. La partie est plaisante, ouverte, indécise. Les coachs bougent leurs pions : Jeannot vient mettre de la présence à côté d’Ayew, Rabiot remplace Lavezzi, Pastore s’installant un cran plus haut. Et à ce jeu-là, c’est Ripoll qui gagne : alors que Zlatan manque de justesse dans la dernière passe, Jeannot remise parfaitement pour Ayew, qui conclut des 20 mètres (67e). Sifflé depuis le début de match, l’ancien Marseillais est en feu, mais sa volée soudaine est sortie sur sa ligne par Verratti. Et ça continue, ça va d’un but à l’autre. Bim, Pastore allume du gauche, Lecomte détourne du bout du gant. Paris repart à l’attaque, mais bafouille à l’heure de conclure. Jusqu’à ce que M. Chapron lui offre un deuxième péno, très généreux. Le Z ne pardonne pas (82e). Pays de merde. En toute fin de match, le Suédois s’offre un triplé, et nous demande de la fermer. Un joueur décidément pas comme les autres.
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Par Léo Ruiz