- France
- Trophée des champions
- PSG/Guingamp (2-0)
- Notes
Zlatan pour eux
Auteur d'un doublé, Ibrahimović, brassard au bras, a montré la voie à ses partenaires, globalement au niveau. En face, les Guingampais n'ont pas vraiment fait illusion, cuits par la chaleur chinoise.
PSG
Sirigu (7,5) : De l’autorité dans les airs, un penalty arrêté d’une main de fer, un câlin de Verratti. Et toujours autant de classe, malgré la chaleur. En même temps, il fait chaud aussi en Sardaigne.
Van der Wiel (6,5) : Il s’est certes donné dans son couloir, mais avec Aurier plutôt que Jallet en concurrent direct, il faudra montrer encore un peu plus que cela. Au pire, il pourra toujours dire qu’il a mal au genou.
Marquinhos (6,5) : Débarrassé de ses bagues et de ses problèmes de peau, le défenseur brésilien semble presque arrivé à maturité. David Luiz va devoir bosser ses coups francs. À tout de même trouvé le moyen de concéder un penalty pour un superbe block.
Camara (7) : Papus, c’est le mec qui sort avec une meuf devenue trop bien pour lui. Il sait très bien qu’elle le trompe, et qu’elle finira par partir, mais en attendant, il kiffe chaque instant. Et il a bien raison.
Digne (6,5) : Il a beau avoir un nouveau nez, il a toujours tendance à le pointer en attaque. Des montées pas toujours couronnées de succès et des centres qui manquaient de flair. Plus fin que creux quand même.
Motta (5) : Tout petit match pour l’ambassadeur de Mizuno. Des passes tout ce qu’il y a de plus simples, pas de transversales, peu de tacles, de fautes tactiques, des corners pas très bien frappés. Visiblement, la défaite en demie contre l’Allemagne n’est toujours pas digérée.
Verratti (7) : Toujours pas disposé à frapper au but, Marco s’entête à faire des passes dans des trous de souris dans la surface adverse. Sauf qu’il est tellement fort qu’on est certains qu’il peut y arriver.
Pastore (8) : Et si, Javier, débarrassé de l’influence du cancre Jérémy Ménez sur le banc, éclatait cette saison ? Délicieux à la passe, affûté physiquement, sérieux dans le repli défensif, il n’a pas presque pas disparu de la rencontre. Et cette course sur l’ouverture du score…
Ongenda (6) : Généreux dans l’effort, Hervin a pourtant perdu le duel à distance qui l’opposait à Bahebeck dans la course au rôle de « jeune espoir du club qui joue des bouts de matchs » . Honnêtement, qu’est-ce que c’était que cette frappe ?
Bahebeck (7) : Visiblement, son prêt à VA lui a fait du bien. Dans la lignée de ses amicaux, JC s’est montré à son avantage, prenant très régulièrement le dessus sur son défenseur et provoquant un penalty. Et lorsqu’il s’est fait mal, Zlatan lui-même est venu s’enquérir de son état. Ce qui veut tout dire.
Ibrahimović (8,5) : Une journée ordinaire dans la vie du héros suédois. Un doublé en début de match, et le reste du temps à s’amuser au milieu de terrain. Le brassard lui va si bien.
EAG
Samassa (6) : On ne sait pas vraiment à quoi il était fourré, mais il s’est fait frire par un Suédois. Exaspéré, il s’est payé Sorbon sur une sortie, qui n’en avait pas tant demandé.
Jacobsen (3,5) : Un homme qui était troisième dans la hiérarchie derrière Míchel Salgado et Pascal Chimbonda à Blackburn en 2009 ne peut décemment pas être pris au sérieux. Encore plus à bientôt 35 ans.
Kerbrat (5,5) : On l’avait quitté impérial en finale de Coupe de France, on l’a retrouvé dépassé par les événements en Trophée des champions. Pourtant, c’était toujours un grand Suédois en face.
Sorbon (5) : Des sorties plutôt mauvaises et une vilaine caravane au moment de défendre face à Bahebeck. Visiblement, il n’avait pas assez étudié. Mériterait un bon de sortie.
Baca (5) : Formé au Paris Saint-Germain, le natif de Corbeil-Essonnes n’avait pas vraiment le cœur à stopper les offensives parisiennes. Il lui manquait vraisemblablement le I.
Mathis (6,5) : Avec le poids des années, Lionel a reculé. Pirlo du pauvre certes, mais le simple fait que la comparaison puisse exister est beau.
Cardy ( ? ) : Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Julien n’est resté que 13 petites minutes sur le terrain. À ne pas confondre avec J.Chardy, lui aussi natif de Pau.
Giresse (7) : Si Javier Pastore était né à Talence, il s’appellerait Thibault. Quelle patte gauche pour l’ancien Pitchoune.
Beauvue (6,5) : A trouvé le moyen de provoquer un penalty en fonçant dans Marquinhos. Beauvue, beau pris.
Schwartz (5,5) : Ronnie n’a pas vraiment brillé face à son ancien club, et s’est même souvent agacé de ne pas être plus souvent servi. Une journée noire pour lui.
Yatabaré (4) : Al-Arabi, c’était pas si mal finalement.
Par Charles Alf Lafon