- France
- Ligue 1
- 13e journée
- PSG/Nice (3-1)
Zlatan gagne Paris-Nice
Largement supérieur à Nice, le PSG a remporté son 9e match de la saison en Ligue 1 (3-1) grâce à un triplé d'Ibrahimović. Aucun nuage à signaler dans le ciel bleu parisien.
Quand on traverse une époque galère, comme c’est le cas actuellement pour l’OGC Nice, se pointer au Parc n’est pas une partie de plaisir. Injouable, menaçant d’un bout à l’autre du match, le PSG a encore une fois marché sur son adversaire, à l’image d’un Ibrahimović monstrueux. À une semaine de son duel avec Cristiano Ronaldo, le Suédois, auteur d’un triplé, a fait passer une soirée très compliquée au pauvre Veronese, titulaire pour la première fois en Ligue 1 du fait de l’absence des deux premiers portiers niçois. Pastore a fait un retour remarqué, Rabiot a été excellent à la place de Verratti, Lucas a mis le feu dès son entrée en jeu. Bref, tout roule pour le PSG, qui fait encore un plus le trou tout en haut de notre Ligue 1. Pour Puel et les siens, en revanche, ça fait quatre défaites en cinq matchs.
Zlatan, danger permanent
Lolo Blanc a donc décidé de relancer Pastore. À gauche sur le papier, El Flaco se cale plutôt au cœur du jeu, du moins quand les Parisiens ont le ballon dans les pieds, soit l’essentiel du temps. L’autre grand retour dans le onze du Président, c’est celui de Thiago Silva, qui n’a besoin que de deux minutes pour sauver les siens en privant Cvitanich de l’ouverture du score. En l’absence de Verratti, c’est le duo Rabiot-Pastore qui arrose les attaquants. Ils le font très bien, profitant des gros trous dans la défense niçoise, mais le juge de ligne a tendance à lever un peu trop souvent son drapeau, et Zlatan à être un peu trop souvent hors-jeu. Le match est haché : le nez de Matuidi ne cesse de pisser le sang, Bodmer laisse son genou sur la pelouse et le PSG se voit refuser deux buts, dont un qui va refaire parler 3h du hors-jeu passif. Ibrahimović est un danger permanent. Veronese sort brillamment dans ses pieds, Puel lui tire non moins brillamment le maillot, puis le Suédois finit par trouver l’ouverture sur un centre de Van der Wiel (38e). Un de ces buts zlatanesques, étranges, avec la semelle, qui a failli lui coûter un tibia.
Un triplé pour le Z
Le « terrain est catastrophique » , dixit Rabiot, mais le PSG joue bien. Le jeune du centre et Pastore, qui a bouclé le premier acte sur un coup franc déposé sur la chevelure de Zlatan, marquent des points. Servis comme des rois, Ibra et Cavani se régalent. Le premier recule, pique son ballon pour le second, crocheté par Veronese. Péno, transformé par le Z (58e). C’est trop facile pour Paris, qui étouffe l’OGCN à la récupération et est beaucoup trop talentueux devant. Seul Bruls, très à l’aise avec le ballon, réussit à exister face à la machine parisienne. Le Belge profite d’une baisse de régime des locaux pour offrir à Pejčinović le but de l’espoir (70e). Un espoir de cinq minutes. Le temps pour Lucas Moura d’entrer en jeu, de déborder sur son aile droite et de déposer un centre sur la tête de Zlatan, qui profite de la sortie couci-couça de Veronese pour s’offrir un triplé. Trois buts qui font huit, plus sept en C1. Oui, le géant suédois marche sur l’eau. Et son PSG avec.
par Léo Ruiz