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PSG, Cruyff, Zizou... Derniers jours pour découvrir la collection photos So Foot d'octobre
En collaboration avec l’agence photographique Icon Sport, So Foot vous propose, chaque mois, une sélection renouvelée de photographies exclusives de football en édition ultra limitée, onze tirages par taille, sur la boutique maison boutique.so.
#1 – Célébration des Bleus face au Brésil, France 1998
L’histoire est connue dans ses moindres détails, mais qu’importe, on aime tant se la remémorer. S’il ne fallait garder qu’un moment du sport français, beaucoup diraient celui-là. Et on les comprend. Le jour où la France se hisse sur le toit du monde en battant le grand Brésil de Ronaldo 3 à 0 en finale de la Coupe du monde de football. Si nous avions déjà en rayon beaucoup de photographies de ce match, il nous manquait un instant de communion. Ici, les Bleus fêtent le deuxième but de la tête de Zinédine Zidane (2-0) à la 45e minute, et l’osmose se lit dans chaque pixel ou presque. Djorkaeff l’enlace, Deschamps s’apprête à l’embrasser et Karembeu & Lebœuf s’agenouillent même devant l’idole. Un instant de pure communion, qui résume parfaitement le parcours improbable de cette équipe de France 1998.
#2 – Johan Cruyff avec le FC Barcelone, 1976
Nul besoin de présenter Johan Cruyff, idole des années 1970. Avant d’être la référence et le mentor de Pep Guardiola (et de nombre de coachs actuels), le Hollandais a été entraîneur, bien sûr, mais surtout joueur. D’abord à l’Ajax Amsterdam où l’attaquant a symbolisé le football total mis en place et glané deux Ballon d’or 1971 et 1973, puis au FC Barcelone, à qui il permet de remporter dès son arrivée en 1973-1974 sa première Liga après 25 ans de disette. Cela valait bien un nouveau Ballon d’or en 1974 et une photographie mettant en avant sa vision sur le jeu durant le match entre le Barça et l’Athletic Bilbao, un certain 1er février 1976, remporté 2 à 1 par les siens.
#3 – Photo d’équipe du Paris SG, Finale 1996
Après cinq ans seulement sous l’ère Canal +, l’objectif est enfin atteint pour le Paris SG en 1996 : ramener une Coupe d’Europe au Parc des Princes. La désillusion de la demi-finale de C1 perdue contre l’AC Milan l’année précédente a pesé, c’est certain. Surtout quand on constate que 6 joueurs parisiens sur le onze de départ étaient déjà sur la feuille de match un an avant : Bernard Lama, Alain Roche, Paul Le Guen, Vincent Guérin, Daniel Bravo & Raï. Le reste ? Bruno Ngotty, le futur buteur, Laurent Fournier, Patrick Colleter, Youri Djorkaeff et Patrice Loko. Hommage donc à travers ce cliché à ceux qui seront à jamais les… premiers (si vous êtes supporter parisien)/ seconds (si vous êtes marseillais) !
#4 – Youri Djorkaeff à l’Inter Milan, 1997
Émerveillé ou consterné ? Sur cette photo, Youri Djorkaeff bloque sur la fumée générée par l’envoi de fumigènes sur la pelouse de Giuseppe Meazza par la tribune des supporters milanais. La raison ? Le 3e but interiste synonyme de défaite 3-0 dans le derby de Milan du 13 avril 1997. La pelouse prenant feu, le match est arrêté au moment où le photographe prend ce superbe cliché. Le Snake n’est pas étranger à la situation puisqu’il a ouvert le score pour les siens à la 32e minute. À l’arrivée cependant, les joueurs de Milan réduiront le score grâce à Roberto Baggio (3-1) à la 88e minute.
Bonus Tampon !
Notre hors-série Tampon! oblige, comment, en cette période de Coupe du monde, pouvions-nous vous laisser sans de nouveaux clichés souvenirs rugby ? Voilà donc, toujours en édition limitée à 15 exemplaires par taille, 5 photographies racontant un petit morceau de la grande histoire du rugby :
#5 – Dan Carter, 2015
Et on attaque fort avec Dan Carter. Le maestro néo-zélandais a brillé lors la demi-finale historique entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud (20-18) de 2015, marquant les deux transformations de son équipe, une pénalité, et surtout un drop crucial qui permet – à l’arrivée – aux All Blacks de se qualifier pour la finale, de la gagner et donc d’être la seule nation championne en titre à conserver le trophée Webb Ellis.
#6 – Christophe Dominici face à l’Australie, 1999
De la Coupe du monde 1999, tout le monde se souvient, à juste titre, de la demi-finale historique du XV de France face aux All Blacks. Moins donc de la cruelle défaite face à l’Australie en finale (35-12). Un match où les Wallabies ont défendu impeccablement bien, sans fautes, ne manquant pas un plaquage, à l’image de celui de leur mythique demi de mêlée Gregan sur l’ailier français Christophe Dominici. Un cliché où le souvenir au goût amer laisse place à l’esthétique rugbystique et la chorégraphie de trois joueurs entremêlés.
#7 – Rugby universitaire à Wembley, 1960
Bon, on a craqué, on vous rajoute quand même une photo en… noir et blanc. Il s’agit d’un match de rugby universitaire anglais se disputant dans les années 1960 à Wembley, sous un beau soleil, dans un stade plein, à l’architecture reconnaissable entre mille avec ces fameuses Twin Towers, construites en 1923, dépassant du toit. Le tout donne une composition à nulle autre pareille, avec le plaquage au premier plan, le reste des joueurs au second, la tribune au troisième et les tours au dernier.
#8 – Équipe de France de rugby, 1991
Une belle photo de classe, non ? En tout cas, cette équipe de France de la Coupe du monde de rugby 1991 faisait bien rêver. Avec des légendes comme Serge Blanco et Eric Champ qui veulent partir sur une belle dernière note et des petits jeunes qui veulent se faire une place, comme Fabien Galthié ou Abdelatif Benazzi. En poules, elle obtient 3 victoires faciles en 3 matchs. France vs Roumanie : 30 à 3. France vs Fidji : 33 à 9. Et enfin, c’est l’objet de la photographie ci-dessous, face au Canada : 19-13. Mais ce XV de France ne résistera pas en quarts de finale à l’ogre anglais, qui se sait inférieur et passera la partie à tenter de blesser le meneur français Blanco et faire sortir du match ses coéquipiers (10-18). A f***ing disgrace.
#9 – Christophe Dominici met à terre le Pays de Galles, 2000
Encore lui, vous allez nous dire, oui, mais quel joueur de rugby ! « Domi » a marqué l’équipe de France, et personne ne l’oubliera, tant pour sa crinière blonde que ses courses virevoltantes. Lors de ce match des VI Nations de l’an 2000, la domination française a été outrageuse (3-34). À l’image de ce débordement de Dominici sur son aile droite, qui laisse son vis-à-vis gallois Richard Smith le nez dans le gazon. Rattrape-moi si tu peux !
Par Maxime MARCHON