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Yilmaz, de presque partant à homme décisif ?

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Yilmaz, de presque partant à homme décisif ?

C'était l’un des feuilletons de l’été : jusqu’à la dernière heuro du mercato, Burak Yılmaz a été à deux doigts de s’engager avec la Lazio. Et puis, finalement, l’attaquant est resté à Galatasaray. Ce soir, du coup, il se retrouve face au Real Madrid en Ligue des champions. Pas forcément un mauvais choix.

C’était fait, c’était signé. Burak Yılmaz avait trouvé un accord avec les dirigeants de la Lazio pour s’engager avec le club romain. Une transaction qui aurait duré un an puisque, l’été dernier déjà, la Lazio avait suivi les traces du buteur turc. Et puis, au dernier moment, stop. La transaction capote. La faute à l’agent du joueur qui, selon le président laziale, aurait demandé une commission folle de 2 millions d’euros. Sur un transfert de 15 millions, effectivement, cela fait un peu beaucoup. Yılmaz reste donc à Istanbul, alors que le joueur avait plus ou moins fait comprendre qu’il souhaitait partir. Il faut dire que c’est une sacrée gâchette. Lors des trois dernières saisons, il a inscrit, toutes compétitions confondues, la bagatelle de 87 buts, dont 32 en 35 matchs avec le maillot de Galatasaray la saison dernière. L’ancien de Trabzonspor s’est même permis le luxe de terminer troisième meilleur buteur de la Ligue des champions, derrière Cristiano Ronaldo et Lewandowski, qui ont toutefois disputé plus de matchs que lui. Yılmaz, donc, reste à Galatasaray. Et ce soir, il retrouve sa nouvelle compétition favorite : la C1, où il a tant brillé la saison dernière. Curiosité : en avril dernier, il n’avait pas pu participé au quart de finale retour contre le Real Madrid, car il était suspendu. À charge de revanche.

Errer de club en club

Une fois cette affaire de mercato terminée, Yılmaz s’est replongé dans le championnat turc. Alors qu’il était en pleine discussion avec la Lazio, le 30 août dernier, il n’avait disputé que 45 minutes face Eskişehirspor, et était sorti à la pause car « pas du tout dans le coup » . La presse avait alors pointé du doigt sa prestation, affirmant que le joueur avait la tête ailleurs, en plus d’avoir des envies d’ailleurs. Mais maintenant qu’il est là (au moins pour les quatre prochains mois), on ne peut que miser sur lui. Ainsi, Fatih Terim l’a titularisé ce week-end contre Antalyaspor. Yılmaz n’a ni marqué ni brillé, et Galatasaray a fait match nul, 1-1. Mais pas de quoi s’inquiéter. Yılmaz en est déjà à 2 buts en 4 matchs de championnat cette saison, et l’efficacité ne devrait pas tarder à revenir. Car les hauts et les bas, c’est un peu le fil rouge de la carrière de Burak Yılmaz. Un joueur qui, à 28 ans, n’a jamais quitté sa Turquie natale, alors que de nombreux clubs lui ont fait les yeux doux. Le mec a d’ailleurs une sacrée particularité : il a porté les maillots de Beşiktaş, Fenerbahçe et Galatasaray.

Pas froid aux yeux, le bonhomme, d’autant qu’il n’a jamais caché être un fervent supporter de Beşiktaş, club avec lequel il a disputé 39 matchs en 2006 et 2007 (6 buts à la clef). Sa signature pour son club de cœur s’est d’ailleurs révélée être un énorme échec. Car Yılmaz y marque trop peu de buts par rapport aux promesses faites avant d’arriver, et son attitude fait vite criser les supporters et les dirigeants. On lui reproche son égoïsme et son côté trop bling-bling. Lourdé par Beşiktaş, il rebondit chez le plus modeste Manisaspor. En six mois, il inscrit plus que de buts que pendant toute sa période à Beşiktaş et on reparle de lui comme d’un futur grand buteur du football turc. Manque de bol, la suite des aventures est catastrophique. Yılmaz erre de club en club, se plante à Fenerbahçe, est nullissime à Eskişehirspor. En 2010, plus personne ne veut de lui. Enfin, presque plus personne. Un club a encore l’idée de miser sur lui : Trabzonspor, où il signe en janvier 2010. Le début d’un nouveau chapitre, beaucoup plus glorieux.

La Lazio passe deux fois à côté

À Trabzon, Yılmaz devient un autre homme. Enfin, on retrouve le buteur qui, à 18 ans, était annoncé comme un futur crack à Antalyaspor. Pour ses premiers mois à Trabzon, il claque 3 buts en 11 matchs. Pas terrible, mais déjà mieux que lors des expériences précédentes. Surtout : le coach, Şenol Güneş, a confiance en lui, et n’hésite pas à lui transmettre cette confiance. Les résultats sur le terrain sont immédiats. Lors de la saison 2010/11, Yılmaz inscrit 20 buts toutes compétitions confondues, et termine deuxième meilleur buteur du championnat turc. Pas rassasié, il fait mieux la saison suivante, en inscrivant 32 buts en 30 matchs de championnat ! Moyenne folle. Yılmaz attise alors l’intérêt de nombreux clubs, dont Liverpool et la Lazio. Le club romain voudrait payer 5 millions d’euros en plusieurs fois, ce qui ne convient pas à Trabzon. L’affaire capote et, après des négociations avec le Lokomotiv Moscou, Yılmaz se retrouve… à Galatasaray. Les supporters ont du mal à accepter ce choix, à cause des sympathies du joueur pour Beşiktaş. Mais bon, ils vont devoir s’y faire. Et Yılmaz va vite les mettre d’accord sur la pelouse.

Son entente avec Umut Bulut, l’ancien Toulousain, fait des ravages sur les pelouses de Turquie et d’Europe. Il devient le premier joueur à avoir disputé la LDC avec Beşiktaş, Fener et Galatasaray, mais aussi l’attaquant à avoir marqué le plus de buts dans une seule campagne de C1, 8 pions. Et, pour la deuxième année consécutive, il termine meilleur buteur du championnat turc, avec 24 unités. Forcément, son prix grimpe en flèche. La Lazio, qui avait rechigné à mettre 5 millions l’été dernier, est prête à en lâcher 15. Monaco, Naples et Tottenham sont aussi sur les rangs, mais finalement, Yılmaz reste. Ce soir, il va donc retrouver sa compétition « de prédilection » . L’an dernier, il avait reçu un carton jaune à Bernabéu, et n’avait pas pu disputer le match retour. Un match retour remporté par Galatasaray, même si c’est bien le Real qui s’était envolé pour les demi-finales. Yılmaz avait rongé son frein depuis les tribunes. Ce soir, il sera bien sur la pelouse. Prêt à prendre sa revanche. Prêt à prouver que son transfert avorté est déjà de l’histoire ancienne.

Par Eric Maggiori

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