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Water-polo à Zagreb, le show à Kharkiv
Joli bazar que ce samedi soir qualificatif à la Coupe du monde 2018 : la Macédoine s'est imposée en Israël, le pays de Galles a repris espoir en battant l'Autriche, l'Ukraine a été portée par les exploits d'Andriy Yarmolenko, alors que la Croatie et le Kosovo se sont roulés dans la gadoue.
Groupe D
Pays de Galles 1-0 Autriche
But : Woodburn (74e) pour le pays de Galles.
Pendant plus de 70 minutes, la rencontre aura été équilibrée. Trop équilibrée. Globalement, les quelques étincelles du dragon gallois seront avant tout venues des pieds de Gareth Bale et Aaron Ramsey, insuffisantes pour allumer le feu. Et, le héros du jour a débarqué. Quelques instants après son entrée en jeu, Ben Woordburn, 17 ans et en plein dépucelage international, caresse le petit filet de Heinz Lindner d’un amour d’enroulé du droit. Futur father of dragons.
Groupe G
Israël 0-1 Macédoine
But : Pandev pour la Macédoine (73e).
Le quatrième contre le cinquième d’un groupe où la logique veut que l’Italie et l’Espagne se partagent les deux premières places, a priori, ça n’a pas grand intérêt. On aura au moins pu prendre des nouvelles d’un vieil ami : Goran Pandev va bien, merci pour lui.
Espagne 3-0 Italie
Buts : Isco (13e, 40e) et Morata (77e) pour l’Espagne.
Groupe I
Croatie (interrompu) Kosovo
Un derby entre Croates et Kosovars, ça s’annonçait explosif. Finalement, ce ne sera qu’un pétard mouillé : après seulement trente minutes de jeu, l’arbitre doit interrompre le match en raison de la forte pluie qui s’abat sur le terrain. Tous à la douche, il faudra sécher les fumigènes et rallumer la mèche dimanche.
Ukraine 2-0 Turquie
Buts : Yarmolenko (18e, 42e) pour l’Ukraine.
Hors jeu sur le premier but, Yarmolenko avait envie de se rattraper pour ne pas devenir la tête de Turc de ses adversaires. C’est chose faite peu avant la mi-temps : sur un nouveau mouvement venu du côté gauche ukrainien, la défense turque est à la ramasse et Yarmolenko a tout le loisir de s’infiltrer pour recevoir la balle, feinter un défenseur et la foutre au fond sans problème. Yarmolenkore ? Non merci, ce sera tout. Plus rien à se mettre sous la dent en deuxième période.
Par Arthur Lejeune