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Villas-Boas : « Malheureusement, Marseille n’a pas l’argent pour faire venir Guardiola »

Propos recueillis par Mathieu Rollinger, au Vélodrome
4 minutes
Villas-Boas : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Malheureusement, Marseille n’a pas l’argent pour faire venir Guardiola<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Sans solution pour éviter le naufrage contre Manchester City (0-3), André Villas-Boas a livré sa propre version des faits en conférence de presse. Et pour lui, la défense à cinq n'avait rien d'une hérésie.

Qu’est-ce qui vous a fait défaut ce soir ?On a eu un peu de malchance quand même. En première mi-temps, on a démontré beaucoup de nervosité. On a eu un peu de mal à se sortir de la pression de Manchester City. Rongier n’a pas beaucoup de chance. Il a voulu bien sortir le ballon et on prend le but. En seconde mi-temps, on est mieux. On commençait à maîtriser le ballon, les pistons Sakai et Amavi fonctionnaient mieux, on a repris confiance, mais le deuxième but nous a tués. Le troisième n’a fait qu’alourdir cette défaite.

Quel était l’objectif recherché avec cette défense à cinq ?Sur les dix derniers matchs de City, huit de ses adversaires ont joué ainsi. La défense à cinq est plutôt la norme. C’est une équipe qui maîtrise le jeu et la largeur. À quatre, ils vont te rentrer dedans, passer à travers les lignes. On a choisi ce système-là pour être en place et contrôler la largeur. Mais on a perdu des ballons faciles, comme celui de Rongier sur le but et celui de Leonardo (Balerdi sur le poteau de Zinchenko), sous la pression agressive qu’ils ont exercée. Mais ce qu’on a vu de City, il n’y a rien de nouveau. Pour tout le monde, c’est la même chose.

À vous écouter, chaque choix que je fais est le mauvais.

Vous aviez annoncé que Manchester City finirait avec une possession autour de 65%. Ne fallait-il pas tenter autre chose, inverser cette situation ?La dernière fois que j’avais tenté quelque chose contre une équipe de ce calibre, on avait pris 4-0 (contre le PSG), et vous m’avez massacré. À vous écouter, chaque choix que je fais est le mauvais. Juste parce que j’ai un rapport froid avec vous… Mais quand même il ne faut pas abuser. City est City. Ils ont aussi dépensé 1 milliard d’euros en cinq ans. Il y un coach (Guardiola) qui est un phénomène : il joue pour la possession du ballon, que ça soit à Barcelone, au Bayern ou à City. Mais Marseille n’a pas l’argent pour faire venir Guardiola ici. Si vous avez Guardiola un jour, là vous pourrez espérer avoir la possession. Mais malheureusement, vous avez AVB qui essaye de faire le mieux possible avec ses tactiques pour l’équipe.

Pourquoi avoir fait commencer Dimitri Payet et Dario Benedetto sur le banc ?C’était un choix lié à la stratégie du match. On voulait jouer dans le dos de l’adversaire, prendre la profondeur, chercher la vitesse dans le dos. C’était pour ça. En première, on a essayé de passer en 5-2-3 (avec Cuisance plus haut, N.D.L.R.), mais on est revenus sur nos pas. J’ai choisi d’aligner Thauvin, parce qu’il est dans un bon moment, et Nemanja (Radonjić) pour sa vélocité. On a eu du mal à sortir du contre-pressing de City, c’était dur. On prend le second but au moment où on doit faire des changements.

On a l’impression qu’il y a un OM en mode Ligue 1, et un OM en mode Ligue des champions…Non, on ne peut pas dire ça. C’est la différence entre les compétitions qui veut ça. Samedi, c’était Lorient, là c’est City. Ce n’est pas la même chose. On aurait pu, mais je ne pouvais pas mettre un 4-4-2 ou un 4-3-3 ce soir.

Dans tous les cas, ça nous permettra de grandir et de faire mieux à l’avenir. Entraîneur inclus.

Cette seconde défaite met l’OM dans une posture délicate. Qu’espérez-vous pour la suite ?Nous sommes à zéro. La double confrontation contre Porto sera fondamentale. Sans vouloir de mal à l’Olympiakos, évidemment, ça serait bien que Manchester City gagne ses deux matchs contre eux. Après ça, nous saurons si nous pouvons continuer de rêver ou non des huitièmes de finale. En tout cas, les choses seront plus claires.

Florian Thauvin estimait ce soir qui fallait « apprendre de ces matchs pour progresser ». Vous, qu’avez-vous appris ? On était opposé à un adversaire supérieur. On apprend. C’est pour ça qu’on veut jouer la Ligue de champions, jouer ce genre de matchs. C’est la première expérience à ce niveau pour plein de joueurs. Et dans tous les cas, ça nous permettra de grandir et de faire mieux à l’avenir. Entraîneur inclus.

Pep Guardiola va prolonger à City

Propos recueillis par Mathieu Rollinger, au Vélodrome

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