- Ligue Europa
- Quarts de finale
Villarreal comme Barcelone
L'Europa League imite son ainée. Trois matches pliés dès l'aller. Plus aucun suspense, des buts à la pelle. Et les clubs français ne sont pas là. Tiens, tiens...
FC Porto 5-1 Spartak MoscouFraîchement couronné ce week-end, le FC Porto fait office, avec Villarreal, de favori dans cette compétition. Arrivés à ce stade sans le moindre problème, les Lusitaniens n’ont pas eu à forcer leur talent pour l’emporter face à des Moscovites tristement inspirés. Si le début de match est assez poussif, il ressort néanmoins une chose: Porto peut marquer quand il veut, tant la défense russe est aux abois quand le jeu s’accélère. La 38è minute est l’instant choisi pour ouvrir le score. Centre de Fernando, tête plongeante de Falcao, fin de la blague. Forts de cet avantage d’un but, les Portugais attaquent la seconde mi-temps pied au plancher. À l’heure de jeu, Hulk envoie un pétard sur la barre de Dikan. Moins en réussite que d’habitude, le Brésilien peut compter sur ses coéquipiers. À la 65è, Falcao contrôle un long ballon dans la surface et s’efface au profit d’un Varela lancé à pleine vitesse dont la frappe fait mouche. Cinq minutes après, Maicon punit définitivement les visiteurs grâce à une tête victorieuse. Le but de Kombarov pour Moscou deux minutes plus tard ne change rien. Falcao rétablit l’ordre en inscrivant deux nouveaux buts en fin de rencontre.
Benfica 4-1 PSV EindhovenDeux équipes en quête de rachat après les volées reçues ce week-end. Pendant que le PSV permettait à Twente de prendre la tête du championnat, Benfica offrait le titre à Porto. Dur. Sous pression face à leur public, les Portugais avaient d’autant plus à cœur de se racheter. Avec une équipe au fort accent sud-américain, le club d’Eusebio a écœuré des Bataves en manque total d’inspiration. Au programme : un but d’Aimar plein d’opportunisme après un raté de Cardozo (37è), un festival de Coentrao sur son côté gauche qui centre pour Salvio qui n’a plus qu’à couper la trajectoire (45è) et un pion en solitaire de ce même Salvio. L’Argentin met deux adversaires dans le vent d’un double contact avant d’ajuster tranquillement Isaksson. La réduction d’Eindhoven en fin de match restera anecdotique. D’autant plus que Saviola s’est souvenu qu’il était (encore) joueur de foot en inscrivant le quatrième et dernier but de son équipe.
Villarreal 5-1 FC TwenteVillarreal contre Twente, c’est un peu le Barça/Shakhtar de l’Europa League. Ok, les Néerlandais ne jouent pas aussi bien que les anciens collègues de Brandao. Mais les appels à la méfiance au sujet des Bataves, comme pour les Ukrainiens, n’étaient pas bien sérieux. Evidemment que les deux clubs espagnols allaient croquer leur adversaire. Et sur le même score en plus.
Dynamo Kiev 1-1 Sporting BragaAu coup d’envoi, aucune raison de regarder ce match. Shevchenko est sur le banc. Peu importe pour ses partenaires. Eux, ont décidé de faire le spectacle dès l’entame. Garants d’une maitrise technique certaine, les potes de Sheva ne tardent pas à ouvrir le score. À peine cinq minutes de jeu que Popov, latéral gauche, change l’orientation du jeu d’une transversale dans les pieds de Goussev, ailier droit. La suite ? Accélération, centre au deuxième poteau et tête de Yarmolenko au fond des filets. C’est quand même pas sorcier. Mais l’Ukrainien a le cœur sur la main. Coupable d’avoir dévoré son adversaire direct sur le but de son équipe, Goussev expédie malencontreusement le cuir dans ses propres buts après un énorme cafouillage sur un corner portugais. La suite est, il faut bien le dire, beaucoup moins chatoyante. À la pause, pourtant, Shevchenko entre. Et même s’il n’a plus son niveau d’antan, l’Ukrainien reste un formidable joueur. Quoique… Il ne lui faut que quinze minutes pour récolter deux cartons jaunes et ôter le peu d’intérêt de ce match. 1-1, score final. Ce qui a le mérite de nous tenir (un peu) en haleine avant le match retour.
Par Sylvain Michel
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