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Vidal, homme à tout faire

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Vidal, homme à tout faire

Après la Colombie, le Chili est la deuxième équipe à s'imposer dans cette drôle de Copa America. Tous les yeux étaient rivés sur Alexis Sanchez. Au final, c'est surtout Arturo Vidal, le joueur du Bayer Leverkusen, qui a brillé.

Chili-Mexique-2-1

Buts : Paredes et Vidal pour le Chili, Araujo pour le Mexique

Chili

Bravo (4,5) : A part avoir le même nom de famille que Christine et Daniel, et se déplacer sur sa ligne de but comme un chat qui réclame à bouffer, il ne sert pas à grand-chose. Et le but qu’il prend est un peu une blague. Redonnez-nous du Roberto Rojas.

Contreras (6) : L’ancien monégasque n’a plus la fraîcheur de ses 20 ans mais, de temps à autre, réussit tout de même à apporter sur le plan offensif. D’ailleurs, c’est l’une de ses incursions qui amène l’égalisation de Paredes.

Ponce (6) : Un joueur plus ou moins anonyme. Bon pour la santé de son équipe, car solide, mais totalement sans saveur. Un peu comme les haricots verts.

Jara (6) : Lorsqu’il faut intervenir, il intervient. Mais lorsque Giovani se met à accélérer, il intervient beaucoup moins. Normal, à West Bromwich, on lui a surtout appris à « intervenir avec décision » . Pas à courir.

Mati Fernandez (6,5) : A 25 ans, le joueur du Sporting Lisbonne n’est désormais plus une surprise. Le plus Argentin des Chiliens est un infatigable récupérateur, aussi élégant qu’un Pirlo. Malheureusement, il est parfois plus élégant que décisif. On chipote.

Beausejour (4) : La vanne est facile, mais à part se payer un beau séjour en Argentine, pour le moment, difficile de comprendre ce qu’il fout dans cette équipe bourrée de talent. Les dribbles, il n’y arrive pas. En « un contre un », il ne passe pas. Il offre même une balle de but à ses adversaires. Ça énerve Borghi, qui le sort. Le séjour est peut-être déjà terminé.

Vidal (7) : D’accord. On comprend mieux pourquoi les grands clubs européens se penchent sérieusement sur le joueur du Bayer Leverkusen. Talentueux, il offre la victoire à son équipe, avec un coup de butoir digne d’un avant-centre. Hormis cela, un gros boulot abattu au milieu. Sans aucun doute le meilleur des siens.

Medel (5) : Borghi à la fin de la rencontre : « Allo Pizarro, c’est Claudio. Oui, tu es sûr que tu ne veux pas revenir en équipe nationale? Il me manque quelqu’un à ce poste » .

Isla (6,5) : Avec l’Udinese, il a été énorme sur l’aile, notamment en fin de saison. Son entente les yeux fermés avec Alexis Sanchez a fait perdre quelques cheveux à la défense mexicaine. En revanche, pour dessiner des centres à la Beckham, il faudra encore s’entraîner un peu.

Sanchez (6) : La saison a été longue et éprouvante. Depuis la fin du championnat, il est à l’origine des rumeurs les plus folles. Voilà peut-être les deux raisons pour lesquelles le petit prodige chilien n’a pas été exceptionnel. Peut-être un peu perturbé par tout ce qui se passe autour. Le danger peut naître à n’importe quel moment lorsqu’il touche le ballon. Mais hier, il a manqué l’étincelle.

Suazo (4,5) : Borghi à la fin de la rencontre : « Allo Pinilla, c’est Claudio. Oui, je crois que j’ai fait une connerie en oubliant de te sélectionner, tu crois que tu peux prendre un aller-simple pour l’Argentine? Il me manque quelqu’un à ce poste » .

Remplaçants : Paredes (7) : Il entre, il marque tel un renard à 30 centimètres du but, et il marque presque encore. Le tout en moins de 15 minutes. Prends ça Solskjær. Carmona (non noté) : Sa maman l’a vu et a été fière.

[page]

Mexique

Michel (6,5) : Un gros match jusqu’à l’égalisation chilienne, sur laquelle, néanmoins, il ne peut rien. Jusque là, il avait tenu en vie les siens, notamment avec une grosse parade sur Alexis Sanchez en début de match. Il n’y a plus qu’à ressortir le maillot fluo dégueulasse de Campos.

Aguilar (6) : Avoir Beausejour comme adversaire aide à briller. Le Chilien a raté tout ce qu’il a entrepris, ce qui a permis à Aguilar de se distinguer positivement. Ce ne sera pas forcément la même histoire lorsqu’il se retrouvera face à Cavani ou Suarez.

Alanis (5,5) : Monsieur Morissette a totalement oublié Vidal au marquage sur le but vainqueur chilien. D’ailleurs, sur la plupart des balles hautes, il s’est retrouvé en galère.

Reynoso (5,5) : Le patron de l’arrière-garde, c’est lui. Une sorte de Rafa Marquez 2.0. Sauf que, s’il est le point d’encrage dans son club de Chivas (258 matches), en équipe nationale, c’est une autre affaire. Il semble encore manquer d’assurance. On mettra ça sur le compte de la jeunesse. Ah non, il a 31 ans.

Araujo (6) : S’il était vraiment sympa, il partagerait son but avec le portier chilien. Car lorsque l’on réussit une tête lobée à cinq mètres du but, c’est que le gardien adverse est dans le coup. A part cet éclair, pas grand-chose à signaler. Ni mauvais. Ni bon. Juste là.

Reyes (5,5) : Avec un tel nom, il aurait presque pu se faire passer pour un joueur de la Roja. Mais non. Reyes est mexicain, et a dû se coltiner pendant toute la rencontre Mati Fernandez et Vidal, soit les deux meilleurs Chiliens de la soirée. C’est con.

Chavez (6) : Il n’a pas eu la même poigne que son homonyme président vénézuélien. Il a tenté d’imposer la manœuvre, notamment en début de match, mais a peu à peu compris que son coéquipier Enriquez était plus doué que lui pour ça.

Enriquez (7) : Le meilleur, il est là. Omniprésent dans l’entre-jeu, il a su imposer le rythme pendant quasiment l’intégralité de la rencontre. Lorsque le Chili a égalisé, il a été l’un des seuls à gueuler comme un molosse pour remotiver les siens. Mais à un contre onze, c’est dur. Trop dur.

Aquino (6,5) : L’autre meilleur, il est là. Un milieu qui presse très haut pour empêcher Vidal de récupérer le ballon entre les lignes. Avec lui et Enriquez, le Mexique tenait le choc. Puis, le sélectionneur a eu la bonne idée de le faire sortir. Et « El Tri » a encaissé deux buts. Bonne intuition.

Giovani dos Santos (6) : Cette fois-ci, Ronaldinho bis n’a pas réédité son exploit de la finale de la Gold Cup. A 22 ans, et dans cette équipe totalement remaniée, il a presque l’air d’un vétéran. Mais il lui manque un brin de concentration pour vraiment franchir le palier. Un peu nonchalant, parfois. Un peu comme Ronnie, quoi.

Marquez Lugo (5,5) : Il tente d’apporter du poids en attaque, mais son 1m74 ne fait pas peur à grand monde. N’est pas Chicharito qui veut.

Remplaçants : Pacheco (5) : En trois minutes, il parvient à rater une énorme occasion pour égaliser et à se prendre un carton jaune. Prends ça Solskjær. Peralta (non noté) : Son papa l’a vu et a été fier.

Eric Maggiori

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