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Veni, vidi, Verratti

Par Mathieu Faure
Veni, vidi, Verratti

Le petit hibou a été énorme face au Bayer Leverkusen. Facile, impressionnant, éloquent, utile, bref, Marco Verratti a calmé tout le monde. Y compris Frédéric de Saint-Sernin.

Bayer Leverkusen

Leno (4) : match frustrant puisqu’il n’a quasiment aucun arrêt à faire et prend quand même quatre buts dans la face. S’interpose parfaitement devant Pastore (85′). Match de merde pour lui. Terriblement frustrant.
Hilbert (3,5) : un peu en retard sur certaines interventions – il revient de blessure –, le latéral droit laissait parfois traîner les crampons. Dommage, il était intéressant sur ses premières montées.
Toprak (3) : sauve les siens en prenant une frappe d’Ibra dans le buffet en début de match et puis c’est tout. Supposé être le maillon faible du back four, il a eu le mérite d’être moins dégueulasse que Spahić.
Spahić (0) : l’insulte facile avec Ibrahimović, du jeu aérien, de la lenteur, une faute ridicule sur Lavezzi dans la surface et puis le combo parfait « jaune + jaune = rouge » . Merci. Au revoir. Le boucher avait aiguisé ses couteaux. Il aura tenu une heure. Chapeau.
Guardado (3) : l’an dernier, il s’était fait casser les reins par Lucas avec la liquette de Valence sur le dos. Ce soir, il en a sauvé un. Pas suffisant pour en faire don à la médecine.
Rolfes (3) : Le capitaine a complètement explosé en première période. Tellement à la rue qu’il est resté aux vestiaires après la pause. Remplacé par Reinartz (5), auteur d’une bonne tête (76′) et, globalement, d’une bonne mi-temps quand le PSG faisait une passe à dix.
Castro (3,5) : on attendait énormément de ses débordements et de son activité. On n’a rien vu. Rien entendu. On nous aurait menti…
Bender (3) : le jumeau de Sven, le milieu du Borussia, a été à l’image de ses deux compères du milieu de terrain : trop léger pour ce niveau. Ça allait trop vite pour lui. Après son match compliqué contre Schalke, ce week-end, il a du mal à remettre la machine en route.
Sam (3) : le futur joueur de Schalke n’a pas été fidèle à sa réputation. Bien pris par les latéraux parisiens, l’ailier a été sorti à l’heure de jeu pour laisser Wollscheid participer à la petite sauterie.
Kiessling (1) : Aucun rebond offensif, Dirk Nowitzky a raté son match dans la peinture. Entre ça et son absence au All-Star Game, le moral est au plus bas.
Son (2) : Son of anarchy. Pépite à Football Manager depuis trois piges, une coupe de cheveux hommage à Godefroy de Montmirail ou Jim Carrey dans Dumb and Dumber, le potentiel était là pour passer une bonne soirée avec le Sud-Coréen. Et puis plouf. 45 minutes de néant. Sorti à la pause par Hyypyä pour le jeune Brandt. Remuant et à revoir. Au Parc des Princes, par exemple.

PSG

Sirigu (6) : une parade sur une tête de Reinatrz au cœur de la seconde période, de l’autorité dans les airs – pour changer -, l’Italien au regard à la Terrence Hill n’a pas eu à dégainer ses pistolets. Pépère.
Van der Wiel (7) : le Batave a énormément pris son couloir, façon football total, pendant tout le match. Très propre défensivement, il a passé une soirée très correcte et confirme qu’il s’impose tranquillement comme une valeur sûre à son poste.
Alex (7,5) : Air Alex. Il est moche mais dans les airs, il est injouable. Le Tank a écœuré les rares offensives allemandes en plaçant son quintal sur toutes les trajectoires. Décidément le meilleur défenseur parisien depuis le mois d’août.
Thiago Silva (7) : Air Silva. Il a pris son repas sur le crâne de Kiessling. Entrée, plat, dessert et deux cafés. Quand il n’est pas dans la relance facile et l’anticipation jalousée, il peut se permettre des petites montées balle au pied. Cela dit, il commence à monter en puissance.
Maxwell (7) : depuis sa blessure aux côtes au cœur du mois de décembre, on attendait un vrai bon match du latéral gauche. C’était le cas, ce soir, avec des montées intéressantes (il est impliqué sur les deux derniers buts) et un travail défensif parfait. Maxwell n’a pas le coffre de Van der Wiel mais il gère mieux ses matchs. L’expérience, mon pote.
Thiago Motta (8) : la tour de contrôle. Il gère le trafic autour de lui. À toi. À moi. Par là. Pas par ici. Plutôt par là. Tiens, une ouverture. Ah, un double contact. Mizuno peut être fier de son unique représentant français. C’est un génie. Génie du mal et du bien. Le yin et le yang dans un corps de lâche. Dire qu’à son arrivée en France, d’aucuns le prenaient pour une machine à distribuer des coups… Aujourd’hui, le gaucher distribue surtout de l’Amour.
Verratti (9) : 21 ans, des joues roses, un short beaucoup trop grand et un talent exceptionnel. Passeur décisif sur l’ouverture du score, l’Italien a éclaboussé le match de son talent. Récupération, relance, humiliation, vice, tacle, Verratti a tout fait. Tout. Même rendu cette déclaration du Président de Rennes encore plus culte qu’elle ne l’était.

Matuidi (7,5) : buteur et averti dans la même minute, le Français va décidément trop vite pour le football moderne. Il était partout en début de rencontre, coupant énormément de lignes de passe. Toujours aussi précieux quand il se projette, c’est d’ailleurs lui qui donne le ballon de but au Z sur le troisième but. Un peu chaud dans les duels, il laisse Cabaye regoûter à la Ligue des champions en milieu de seconde période. Fair-play, l’ancien joueur de Newcastle a aidé Leno à faire son ménage en enlevant la toile dans l’une de ses lucarnes. Sa meilleure entrée depuis son arrivée en janvier.
Lucas (6,5) : sur certaines prises de balle et courses, on a retrouvé le Lucas qui avait détruit, à lui tout seul, le FC Valence en huitième de finale l’an dernier. On sent qu’il se passe quelque chose dans son cerveau depuis janvier. Le numéro 29 est plus intelligent, plus discipliné, plus tactique. Il a encore cette présence d’esprit en fin de match pour décaler Cabaye sur le dernier but. Un match qui va lui faire du bien, même s’il doit faire encore mieux.
Ibrahimović (8,5) : Un début de match bidon où il oscillait entre pertes de balle, mauvais choix et replacements minimalistes. Comme souvent dans ces cas-là, il termine le match avec une feuille de stats scandaleuse. Banco : doublé et impliqué sur les quatre buts. 10 buts en 6 matchs de Ligue des champions et une frappe de mule du gauche sur le troisième. Cet homme est un mutant et, pour une fois, il a sorti un gros match quand ça comptait pour de « vrai » .
Lavezzi (6) : remuant. L’Argentin provoque la faute de Spahić qui amène le penalty. En dehors de ça, il a beaucoup couru et varié ses appels. Une rencontre intéressante. Remplacé par Pastore, en visite Erasmus pour la soirée, qui rate un face-à-face avec le videur de la boîte locale en fin de soirée.

Dans cet article :
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