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  • Copa América 2015
  • Demi-Finale
  • Chili/Pérou (2-1)

Vargas envoie le Chili en finale

Par Arthur Jeanne, à l'Estadio Nacional de Santiago
Vargas envoie le Chili en finale

Il est des joueurs comme ça. Moyens en club, excellents en sélection. Edu Vargas est de cette caste. Grâce à son doublé, l'attaquant chilien permet à tout le Chili de continuer la fête. Sampaoli lui doit une fière chandelle, car son équipe a été ballottée par un très bon Pérou.

Chili 2-1 Pérou

Buts : Vargas (42e, 64e) pour le Chili / Medel CSC (60e) pour le Pérou

Statistique intéressante. Avec 4 buts marqués en Copa América, Eduardo Vargas a marqué autant que cette saison pour QPR et plus que la saison dernière à Valence. Car si l’homme de Renca ne marque jamais en club, Il fait partie de ce clan des joueurs qui se surpassent en sélection. Ce soir, alors que sa Roja était dans le dur face à un Pérou inspiré et bien plus dangereux que prévu par le Chili, Edu a vu double. D’abord d’un but de raccroc diront les plus grincheux, un but d’avant-centre, qu’importe la manière diront les enthousiastes. Au meilleur des moments, juste avant la mi-temps. Mais les hommes de Gareca, qui ont livré une prestation pleine de courage et de qualité, répliquaient après la pause. Alors pour ne pas que les Incaicas s’enflamment, Varguitas a joué les artificiers. Un pétard splendide des 20 mètres. Le genre de pastèque où le temps se suspend l’espace d’un instant. Une frappe superbe qui permet à l’Estadio Nacional d’exploser et au Chili d’accéder à la finale.

La nuit d’Edu

Frissons et chair de poule. C’est désormais habituel, mais le Dulce Patria prend à chaque fois aux tripes les 45 000 supporters de l’Estadio Nacional. Pourtant, malgré cet hymne entonné a cappella, c’est bien Farfán et Guerrero qui donnent le la en début de match. Les hommes du Rimac ont décidé de jouer et viennent dès le début tester Pepe Rojas et son comparse Albornoz, seules nouveautés de l’équipe de Sampaoli. Des nouveautés douteuses en danger à chaque coup de rein de Farfán, ou accélération d’Advincula. Comme promis, le Clásico du Pacifico est chaud. Et comme prévu, le jeu aérien est compliqué pour la charnière chilienne, le poteau sauve Bravo, sur une tête de Farfán superbement servi par son acolyte Guerrero, avant que Lobaton ne vienne tester les gants de Bravo. Le sentiment est palpable, le Chili peut en prendre un comme à chaque fois.

Pourtant, alors que le Pérou est bien dans son match, un homme commet l’irréparable : Carlos Zambrano. Déjà dans le collimateur de l’arbitre pour un accrochage avec Vidal et averti pour un autre avec Alexis, le solide central péruvien laisse traîner la patte et offre une belle semelle dans le dos de Charles Aránguiz. L’arbitre n’hésite pas et sort le rouge. Dans la foulée, les Chiliens en profitent, désormais ce sont eux qui ont les meilleures opportunités, et le délicieux Valdivia manque d’ouvrir le score. Ce n’est que partie remise, Edu Vargas, à l’extrême limite du hors-jeu, ouvre quand même le score juste avant la mi-temps en récupérant tant bien que mal un ballon qui traînait.

Chaud Clásico du Pacifico

Au retour des vestiaires, Sampaoli a réalisé que tout ne roulait pas, malgré le score, et fait sortir Albornoz et Diaz pour Pizarro et Mena. Dès l’entame, le Chili déroule, et le fantasista Pizarro allonge les diagonales de qualité. Vargas voit son but annulé pour hors-jeu inexistant. Pourtant, le Pérou à 10 donne tout et enchaîne les phases de jeu de qualité. L’avertissement offert par Farfán n’est pas suffisant. Sur une énième accélération d’Advincula, Medel propulse le ballon dans ses propres filets. Le Chili va bientôt commencer à douter, sauf que voilà, c’est bien la soirée d’Edu Vargas. Alors qu’Alexis est moyen, que la défense a les jambes qui tremblent, Vargas fait rugir le Chili. D’une frappe surpuissante de 25 mètres, l’originaire de Renca envoie une pastèque mémorable dans les filets. Ensuite, le Chili souffre, n’arrive pas à tuer le match malgré de nombreuses occasions. Tous les coups de tête incaicas sont des coups de massue. Les sueurs froides s’emparent du Nacional chaque fois que Guerrero ou Farfán partent balle au pied, mais peu importe, car l’arbitre siffle la fin du match. Le Chili tient enfin sa finale.

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