- France
- Ligue 2
- 4e journée
Valenciennes sombre, Orléans surprend
Écrasé par Le Havre (4-0), Valenciennes traîne sa misère tout en bas d'un classement de Ligue 2 dominé par Troyes (qui concède le nul contre Laval à 0-0). Juste derrière, on retrouve le promu Orléans vainqueur de Brest (1-0).
Le match fou
À Gabriel-Montpied, la première mi-temps n’a rien de bien intéressant, mais Clermont attaque la seconde pied au plancher. À la 47e, Baptiste Martin catapulte d’abord sa tête au fond des filets ajacciens. Deux minutes plus tard, Harry Novillo veut tenter un coup franc des 35 mètres, ça ne part pas spécialement bien, mais le mur du Gazélec modifie la trajectoire de la balle et trompe Clément Maury. À partir de là, ça devient complètement fou. Tout juste entré en jeu, Kévin Mayi réduit la marque (65e), puis égalise (69e). Les gaziers sont revenus, mais pas pour longtemps. À la 71e, c’est Sawadogo, en renard, qui redonne l’avantage aux siens. Mais il reste encore 19 minutes et les Corses vont évidemment commencer par égaliser grâce à Poggi (78e), avant de laisser l’immense Grégory Pujol, 34 ans pour lui, leur offrir les 3 points (3-4) d’une superbe tête en pleine lucarne à la toute dernière minute. Corinne Diacre, elle, court toujours après sa première victoire.
Orléans rejoint Troyes
Pas grand-chose à se mettre sous la dent au stade de l’Aube. À la demi-heure de jeu, Benjamin Nivet nous rappelle qu’il joue toujours bien au football. Amorti de la poitrine, reprise de volée pied droit. C’est dans la niche de Lionel Cappone, mais c’est joli. Leader avec 3 victoires en 3 matchs, Troyes souffre et ne parviendra jamais à inquiéter réellement les Mayennais. Tant pis, ce sont les poursuivants qui en profitent, avec Orléans en première ligne. Le jeune promu poursuit sa collection de scalps de jeunes relégués. Après Sochaux et Auxerre lors de la première puis de la 3e journée, les Orléanais recevaient Brest, ce soir, au Stade de la Source. Impatients, les Jaune et Rouge mettent deux minutes à ouvrir le score. Sur un long coup franc, Antoine Ponroy reprend de la tête et bat Alexis Thébaux. Plus rien ne sera marqué et Orléans profite donc du nul de Troyes pour revenir à 1 point de la première place. Une opération qu’aurait également pu réaliser Tours. Mais à vrai dire, on n’a pas vu grand-chose en Corse. Normal, quelques minutes après la reprise, le stade François-Coty est plongé dans le noir pendant 7 minutes. Il fallait donc bien la vision de Benoît Pedretti pour ouvrir le score. Sur un centre mal repoussé par le gardien tourangeau, l’ancien Auxerrois est à l’affût et envoie la balle au fond. Ajaccio engrange une deuxième victoire d’affilée.
Le Havre plombe Valenciennes
Valenciennes qui reçoit Le Havre, c’est un premier beau duel de bas de tableau. Les deux équipes galèrent en ce début de saison et n’ont pour le moment récolté qu’un tout petit point. Lanterne rouge avec un seul but marqué au début du match, ce sont les Havrais qui se sont réveillés au Hainaut. À la mi-temps, les hommes d’Eric Mombaerts mènent déjà 3-0 grâce à Jean-Pascal Fontaine, d’une belle volée (4e) et Mickaël Le Bihan (17e et 40e). C’est beaucoup, mais ce n’est pas terminé. Décalé sur la droite à l’entrée de la surface de réparation, Sao prend sa chance et voit sa frappe, déviée par un défenseur valenciennois, lober Macedo Novaes. C’est dur pour Valenciennes, mais les supporters nordistes ne font pas la gueule et continuent de taper dans leurs chaussures, dans lesquelles ils ont bien évidemment glissé leurs mains.
Trente minutes de jeu à Créteil et Yoann Tribeau vient de trouver le poteau. Les évènements s’enchaînent alors rapidement, puisque quelques minutes plus tard, Christophe Diedhiou s’emmêle les pinceaux et laisse filer l’attaquant niortais. Un accrochage et un coup de sifflet plus tard, Diedhiou est expulsé. Pas grave, en 2014, Créteil est l’équipe qui a planté le plus de buts en L2, 40 en 23 matchs. Et qui a surtout eu la chance d’avoir récupéré Fred Piquionne lors du mercato. Du haut de ses 35 balais, l’ancien attaquant lyonnais marque de la tête suite à une frappe déviée et repoussée par la barre transversale. Son troisième but après son doublé lors de la deuxième journée face à Châteauroux. Créteil tient le coup et pense conserver sa victoire jusqu’à la fin. C’était sans compter sur Franck Schneider. L’arbitre de la rencontre siffle un pénalty pour une main peu évidente. Roye transforme et les Niortais peuvent souffler, ils restent invaincus.
Sochaux galère toujours
Nancy et Nîmes aussi étaient invaincus, ils le sont restés. Touafilou Maoulida a sûrement pensé ouvrir le score au quart de jeu lorsque, après avoir claqué une tête repoussée par Paul Nardi, le jeune gardien nancéien de 20 ans, il reprend instantanément le ballon dans les six mètres. Mais Nardi est déjà sur ses appuis et se jette comme un beau diable pour empêcher le ballon de franchir la ligne. Un arrêt qui vaut un point. Le même point que les Angevins sont parvenus à décrocher sur leur pelouse face à Châteauroux. À Jean Bouin, c’est sur une belle remise de l’ancien Sochalien, Sébastien Roudet, que Nasser Chamed pousse le ballon au fond des filets et permet à son équipe de rentrer aux vestiaires avec un avantage d’un but à zéro. C’est Camara qui égalisera à la 78e pour Angers.
Il ne se passait pas grand-chose au Parc des Sports d’Avignon jusqu’à la 76e minute. Partis en contre, les Avignonnais ouvrent le score par l’intermédiaire de Ngakoutou. Huit minutes plus tard, Diedhiou (pas expulsé dans ce match-là) égalise. Savanier (87e) redonnera l’avantage à Arles-Avignon sur pénalty, mais Florin Berenguer égalisera finalement pour Sochaux à la 92e minute. Ouf.
Par Boris Teillet