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  • Real Madrid/FC Valence (2-2)

Valence enlève la Liga au Real

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu
Valence enlève la Liga au Real

Handicapés par un premier acte dominé à la marque par un Valence qui file en Ligue des champions, les Merengues se sont tiré une balle dans le pied malgré une égalisation tardive (2-2). À désormais quatre points du Barça, ils laissent le titre filer.

R. MadridFC Valence (22)

Pepe (56′), Isco (84′) pour Real Madrid , P. Alcácer (20′), J. Fuego (26′) pour FC Valence.

Valence détient l’anti-corps de Cristiano Ronaldo. Plus qu’une défense serrée, la bande à Nuno jouit d’une paire de gants, et de cojones, rare et précieuse. Ainsi, juste avant une mi-temps qu’il s’apprête à rejoindre avec deux unités de retard, le Portugais s’avance aux onze mètres pour réduire l’écart. Son penalty tendu et imparable ne l’est pas pour le spécialiste de l’exercice. Diego Alves et son pourcentage fou d’un arrêt sur deux s’étendent de tout leur long pour conserver un avantage valencien qui, à défaut d’être suffisant, permet de glaner un point synonyme de Ligue des champions. Avec un match nul pour la seconde saison consécutive chez le mastodonte de Chamartin, l’équipe la plus jeune de la Liga – 23,6 ans au compteur – s’impose comme un daron d’une Liga qui dit adieu au Santiago-Bernabéu. Car, conjugué au succès du FC Barcelone un peu plus tôt face à la Real Sociedad, ce seul point relègue les Merengues à quatre poins du leader. À deux journées de la fin, et avec un joker en poche, difficile d’imaginer la bande à Luis Enrique ne pas être couronnée.

Une histoire d’équerres

Vêtus de leurs plus beaux apparats, Florentino Pérez et Peter Lim suffoquent. Le soleil, qui tape fort dans le ciel madrilène, monte la température d’un choc qui ne dit pas son nom entre l’inamovible plus grosse puissance mondiale du ballon rond et un historique de la Liga qui retrouve des ambitions aussi élevées que le compte en banque de son milliardaire de Singapour. De ces considérations propres à la loge d’honneur du Santiago-Bernabéu, les acteurs sur le pré répondent par un engagement instantané. Sans préliminaire aucun, Paco Alcácer chauffe les gants d’Iker Casillas avant de réduire Pepe au rang de petit bonhomme en mousse. Dommage, sa tentative de lob ravit un premier rang qui tremble autant que la transversale de Diego Alves. En l’espace de quatre minutes, les deux équerres du portier brésilien sont sollicitées, d’abord sur un coup franc de Gareth Bale, puis sur un coup de casque de Cristiano Ronaldo. La chance choisit définitivement son côté dans ce même tour de cadran : sur un centre du si désiré Gayà, le binôme Alcácer-Pepe, au duel, pousse le cuir au fond des filets. Une scoumoune locale qui n’a pas envie de s’estomper. À la faute d’Arbeloa, averti, succèdent une sortie sur blessure de Toni Kroos et un coup de tête décisif de l’ancien Madrilène de Vallecas, Javi Fuego.

Le mal du Pepe

Sans réponse collective, le Real Madrid s’en remet à des éclairs individuels. Insuffisant, malgré le coup de canon de Gareth Bale stoppé en deux temps par Diego Alves, puis une combinaison mexico-galloise qui s’écrase sur la base du montant, pour contrer le bloc compact et cohérent orchestré par Nuno. Même Cristiano Ronaldo, sur son exercice favori des 11 mètres, rate l’occasion de relancer la machine blanche avant la pause. Une mi-temps qui a raison des deux derniers changements de Carletto, qui espère de la vitesse latérale par le biais des mobylettes Marcelo et Carvajal. La puissance de Pepe se taille pourtant la part du lion. Après avoir envoyé son trop-plein d’envie dans les côtes du maigrichon Piatti, le central portugais place sa tête parmi une forêt de crânes. Une réduction du score logique, tant les gants de Diego Alves chauffent depuis la reprise, qui raniment un Santiago-Bernabéu nostalgique d’une Liga de plus en plus hypothétique. La pression voulue par l’antre blanche se désagrège au fil des minutes, la faute à un milieu peu souverain et un bloc adverse remonté d’un cran. Les occasions se succèdent des deux côtés du pré, le tir-tacle de Negredo trop enlevé répondant au smash de Ramos stoppé par Alves. Seul Isco, sur un enroulé délicieux, trompe trop tardivement la vigilance brésilienne. Le mal est fait, le titre retourne, probablement, en Catalogne.

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