- France
- Ligue 1
- 34e journée
- OM/Lille (0-0)
- Notes
Valbuena et Payet sont dans un bateau
Il était plus facile de trouver des œufs de Pâques que des joueurs au-dessus du lot sur la pelouse du Vélodrome, ce dimanche. Côte lillois, Origi a brillé pendant une mi-temps. Côté marseillais, Valbuena et Payet ne peuvent donc pas jouer en même temps.
Marseille
Mandanda (5) : Il paraît que Lille avait un « gros volume de jeu » en première période. D’accord, mais Steve n’a rien eu à foutre de la partie, comment explique-t-on ça ?
Dja Djédjé (5) : Pas gé-gé.
Nkoulou (4) : Pris en flagrant délit de démontage du tibia de Souaré dans la surface en première période, Nicolas échappe miraculeusement au pénalty. Il a apparemment le même avocat que Pasqua et les immenses Balkany.
Mendy et Mendes (9) : Meilleur duo comique depuis Dumb et Dumber.
Romao (3) : Son seul fait de gloire de la soirée est d’être arrivé cinq minutes en retard sur un duel avec Enyeama et d’avoir quand même percuté le portier lillois, dès le début de match. Il a ensuite disparu des radars comme le MH-370.
Cheyrou (4) : Le seul mec au monde qui va finir par rattraper l’âge de son frère aîné.
Khalifa (5) : On a réalisé qu’il était sur le terrain à la 63e minute. Le problème, c’est que c’était au moment de son remplacement par Thauvin. Florian devait être sacrément content de retrouver ses anciens coéquipiers, d’ailleurs. Non ?
Valbuena (6) : Ils ont beau ne pas s’entendre, Payet est quand même salaud d’avoir surélevé tous les poteaux de corner du Vélodrome pour qu’ils soient plus grands que Valbuena. C’était d’autant plus con de la part de Dimitri qu’à son entrée en jeu à la place de son rival, on a pu constater qu’ils étaient aussi plus grands que lui.
Ayew (4) : André a célébré comme il se doit son 150e match de Ligue 1. Un centre au huitième poteau (de corner), une tentative foireuse de retourné acrobatique alors que Gignac était mieux placé, et rien d’autre.
Gignac (6) : C’est bien triste, mais avec une frappe enroulée loin du cadre en première mi-temps et une tête aléatoire sauvée par Enyeama en fin de match, André-Pierre a presque eu les deux meilleures occasions du match. Double Whopper.
Lille
Enyeama (7) : Toujours autant de sang-froid pour le portier lillois. Une bonne partie de sa famille aurait été décimée dans l’incendie qui a ravagé les entrepôts d’un grossiste en vente de reptiles, la nuit dernière dans le Tarn.
Béria (4) : Si « franckbérier » était un verbe, Franck Béria serait du passé.
Kjær (5) : Le fait qu’il intéresse paraît-il Manchester United est peut-être la plus belle preuve de la déchéance de MU. Pas nul, mais rien de transcendant. Kjær avec les doigts.
Rozehnal (5) : On le savait bien que ce n’était pas une bonne idée de mélanger du rosé et du gardénal.
Souaré (6) : Pape a failli ouvrir le score d’une tête puissante dès la première minute. Vu le match de merde qu’on a vu après ça, on peut au minimum l’accuser d’avoir créé de faux espoirs.
Mavuba (5) : De retour de blessure, Rio avait De Janeiro dans la caboche, mais pas dans les jambes. On était plus prêt du menuet que de la samba.
Delaplace (5) : Avec son blase de marque d’engin agricole, Delaplace a labouré un peu de terrain, mais n’a pas pu échapper à la jachère collective de la deuxième mi-temps lilloise.
Gueye (4) : Le Sénégaleye n’a pas brilleye durant cette soireye.
Martin (4) : Trop devant sur le centre de Delaplace en début de rencontre, trop en arrière sur son propre centre qui a failli décapiter un ramasseur de balle juste avant la pause. MM n’était pas au bon endroit, pas au bon moment. Remettez-lui l’Ukraine en face, bordel.
Kalou (4) : On était plus proche de la Côte de Bois de Cerf que de la Côte d’Ivoire. Remplacé par Mendes (83e). Juste le temps pour Mendes de se prendre le coude de Mendes dans la gueule. Mendes n’a pas bronché.
Origi (6) : Avec son prénom à jouer dans Star Wars Episode 7, Divock Origi n’était pas loin des étoiles ce soir, mais n’y était pas tout à fait non plus. Au dessus, c’est Kepler 186-F. Et l’année prochaine, c’est sans doute l’OM qui le recrutera. Comme d’hab’.
Par Thomas Pitrel