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- Le point têtes de Turc
Valbuena et Dirar s’éclatent, Gomis et Belhanda ralentissent
Bafé Gomis, Samir Nasri, Jérémy Ménez, Adrien Regattin, Younès Belhanda... Le championnat turc est devenu une véritable terre d'accueil pour les anciens de Ligue 1. Chaque week-end, Sofoot.com fait le point sur le week-end de nos chouchous installés en Turquie.
Bafétimbi Gomis & Younès Belhanda (Galatasaray)
Boom. C’est la troisième défaite en championnat pour Galatasay, et elle fait mal. Car elle est nette (3-0), inattendue (tous les buts marqués en seconde période) et concédée face à un adversaire direct (Beşiktaş, troisième à trois points de Gala, qui perd sa place de leader). Alors forcément, Bafé et Younès, tous deux titulaires, n’ont pas trop fait les malins. Le premier a cadré trois frappes (toutes après l’entracte) et s’est avalé un avertissement à l’heure de jeu. Le second a touché trente petits ballons et laissé sa place à vingt minutes du terme. Pas une bonne journée.
Aly Cissokho (Yeni Malatyaspor)
Il faut se l’avouer : après avoir fait le plus grand bonheur (ou le malheur) de Porto, Valence, Lyon ou Liverpool, Cissokho joue désormais le maintien en Turquie. Aligné d’entrée sur le côté gauche de la défense de Malatyaspor, le latéral s’est distingué en récoltant un carton jaune dès la neuvième minute de jeu. Sinon ? Sinon, Aly a touché régulièrement la quille, a dribblé (un peu) et a taclé (un peu aussi). Mais le meilleur de sa team s’appelait Michaël Pereira. Un autre Français.
Yoan Gouffran (Göztepe)
Yoan a joué. Toute la partie, même. Sauf que Yoan n’a pas marqué. Pas plus qu’il n’a délivré de passe décisive. Et ça commence à être flippant, vu que l’ancien Bordelais ne s’est pas montré décisif une seule fois en 600 minutes depuis le début de la saison. Alors oui, Göztepe a gagné (1-0) et reste dans le bon wagon (24 points à cinq unités de la première position). Reste que le numéro 94 (!) a été l’un des moins convaincants sur la pelouse de Karabükspor. Un pauvre tir essayé, 26 ballons joués, pas un seul dribble… Non, Gouffran ne séduit pas.
Mustafa Yatabare (Karabukspor)
Si Gouffran s’est retrouvé vainqueur en se montrant mauvais, c’est un peu à cause de Yatabare, son adversaire du week-end. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’avant-centre a foiré un penalty à la demi-heure de jeu alors que le score était encore vierge. La suite, on la connaît : Göztepe a marqué, s’est imposé, et Yatabare, averti en seconde période, a pleuré. Dommage, car il a encore été le patron dans les airs.
Carl Medjani et Delvin Ndinga (Sivasspor)
Faut-il noter qu’une équipe qui s’incline 4-0 a de grandes chances d’avoir été déçue par ses éléments défensifs ? C’est en tout cas une réalité pour le Sivasspor de Medjani et Ndinga. Si l’arrière central s’en sort sans trop être montré du doigt, son partenaire du milieu a frôlé la catastrophe, avec un nombre incalculable de passes ratées malgré une présence énorme dans l’entrejeu. Ce genre de prestation arrive. Tant que ce ne se répète pas tous les week-ends.
Adrien Regattin (Osmanlıspor)
La galère se poursuit pour le Marocain. Titularisé seulement trois fois cette saison en championnat, Regattin a encore posé ses fesses sur le banc dimanche. Il ne les a levées qu’à dix minutes de la fin du match, quand sa bande était menée sur le plus petit des scores. Sauf que son entrée n’a pas permis d’arracher l’égalisation tant attendue. Pas évident de faire bouger les choses quand on n’a que seize ballons à jouer. Il a en revanche eu le temps de manger sa biscotte. Un week-end pas fun, quoi.
Samir Nasri, Jérémy Ménez et William Vainqueur (Antalyaspor)
Match entre Trabzonspor et Antalyaspor prévu ce lundi soir. Interdiction de le rater.
Nabil Dirar & Mathieu Valbuena (Fenerbahçe)
Valbuena et Dirar ont beau connaître la France et son histoire, ils n’ont pas peur d’un mec répondant au nom de Trezeguet. La preuve lors de Fenerbahçe-Kasımpaşa (4-2), durant lequel les deux potes ont régalé face à l’attaquant portant le même nom que l’ex-international tricolore. Titulaire indiscutable dans son nouveau club, Nabil a sorti le grand jeu, avec une activité incessante et deux passes décisives après la pause. Dont une pour… le petit Mathieu, sur le banc pour la deuxième fois d’affilée, mais hyper dangereux à son entrée en jeu. De l’enthousiasme, 95% de passes réussies, quelques bons services et un but, donc : Petit Vélo est le grand gagnant du week-end. En compagnie de son coéquipier.
Par Florian Cadu