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  • PSG/Rennes (1-0)

Une fois suffit à Paris

Par Charles Alf Lafon
4 minutes
Une fois suffit à Paris

Il n'aura fallu qu'une seule action, par ailleurs splendide, à Paris pour s'imposer face à des Rennais trop timorés (1-0). Si le PSG a souffert en fin de match et a parfois manqué de maîtrise, il y a du mieux dans l'envie et l'animation.

PSGRennes (10)

E. Lavezzi (28′) pour PSG

On approche de la demi-heure de jeu quand Zlatan Ibrahimović prend possession du ballon. En position reculée, dictée par une volonté de participer à la construction, le Suédois se lance dans un rush équestre, droit vers le but. Il déchire la défense rennaise avec facilité, comme une biture rue de la soif, avant de transmettre à Rabiot. Louis Garrel, du gauche, donne alors subtilement par-dessus à Pastore, qui remet lui-même d’instinct à Lavezzi. Pocho n’a plus qu’à conclure de volée dans le but vide. Une superbe action en une touche qui prouve que le salut peut venir du jeu, et du talent. Ce sera la seule, Paris manquant de justesse le reste du temps dans la zone de vérité. Mais ce sera suffisant pour empocher les trois points et mettre la pression sur Lyon. Surtout, le PSG s’est rassuré dans certains secteurs, avec un Sirigu décisif, un Pastore toujours aussi rayonnant dans un milieu de terrain new look, un Thiago Silva de retour à son niveau et un Marquinhos toujours convaincant à droite.

Plus de folie, toujours un peu de relâchement

Pourtant, avec son nouveau trio de terrain Cabaye-Rabiot-Pastore, le Paris Saint-Germain n’a pas eu sa maîtrise habituelle, au point d’abandonner par moment la possession à des Rennais disciplinés. Un début de match piano, piano, couronné de quelques sifflets descendus des travées du Parc. En tout cas, la timidité régnait, au point de ressembler à une boum d’adolescents sans alcool. Seul Lucas Digne apportait un peu de mouvement dans son couloir, mais ses centres ne parvenaient jamais à destination. De fait, Zlatan, comme lors du match précédent, a dû redescendre très bas pour tenter de construire un tant soit peu. S’il a commencé à ne récolter que des fautes, il a fini par provoquer l’ouverture du score. Derrière, mis en confiance, les Parisiens ont évolué plus haut, trouvé plus d’espace. Mais se sont aussi relâchés : Pastore rate sa passe en retrait, offrant à Doucouré un duel avec Sirigu, que l’Italien remporte avec brio. L’Argentin s’est rattrapé devant, en gagnant ses duels, tout comme Rabiot, récupérateur à l’envie. Comme quoi, nul besoin de courir partout comme un poulet sans tête pour jouer 8. Quoi qu’il en soit, l’occasion de Doucouré n’était qu’un épiphénomène, et la domination parisienne bien réelle. Ibra est ainsi passé tout près d’alourdir le score sur un énième centre de Digne avant la pause, alors que le duel gagné par Thiago Silva face à Ntep faisait rugir de plaisir le Parc.

Toujours de la maladresse, mais une défense retrouvée

Même topo en deuxième période : il manque quelques centimètres à Cavani pour reprendre un centre au cordeau de Marquinhos, avant que le Matador, parfaitement servi par le Pocho, ne rate son duel face à Costil. Entre les deux occasions, Salma Hayek est arrivée en tribunes, coiffée d’un chapeau rouge éclatant du plus bel effet. S’il y a de quoi emballer la rencontre (on a tous vu Bandidas), tout cela ne se concrétise pas vraiment. Laurent Blanc, friand de la gent féminine et fidèle à lui-même, a donc lancer Verratti à l’heure de jeu, à la place d’un Adrien Rabiot sifflé malgré une implication non négligeable sur le but. Montanier répliqua en envoyant lui aussi des yeux bleus, en la personne d’Ola Toivonen. Du menu frétin pour Thiago Silva, impérial dans tous ses duels. Alors Paris a remis le pied au plancher, enchaînant les occasions plutôt floues que nettes, sans parvenir à trouver la faille. Comme un symbole, Cavani, après être passé tout près de dévier au fond une frappe de Pastore, est ensuite sorti pour Lucas sous la bronca, glissant au passage à Blanc que ce n’était peut-être pas une super idée. Alors, comme en première période, Rennes a eu une nouvelle possibilité en contre, avec cette fois Lavezzi à la perte de balle, mais Sirigu était toujours aussi sûr. Parce que Paris souffre terriblement, Thiago Silva doit se sacrifier, dégageant de la tête sur corner avant de s’empaler contre le poteau. Un temps à voir Pastore être remplacé par Matuidi. Un temps à voir Armand passer devant Zlatan et débouler plein axe, et voir Aminou rater son contrôle. Une fin de match marquée par les approximations de part et d’autre, à l’image d’une rencontre mi-figue mi-raisin. Mais à la fin, Paris engrange.

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