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Une Fiorentina en quête d’identité

Par Alexandre Pauwels
4 minutes
Une Fiorentina en quête d’identité

La Fiorentina s'est offert une cure de jouvence cet été. Après s’être débarrassée de ses cadres emblématiques, elle a débuté la saison avec un effectif remodelé, rajeuni. Et, depuis, suscite aussi bien l'enthousiasme que les doutes.

L’été fut très chaud, sur les rives de l’Arno. Au terme de sa saison la plus décevante depuis cinq ans, la Viola, ou plutôt les propriétaires Della Valle et leur homme fort Pantaleo Corvino, ont tout chamboulé. Exit les cadres emblématiques des ères Montella et Paulo Sousa, tels que Kalinić, Rodríguez, Borja Valero, Iličić, Tello, Bernardeschi ou Vecino. Vingt joueurs sont partis, au profit de jeunes. Quasi exclusivement des jeunes. Au menu, des Italiens. Des Français, avec Eysseric, Veretout et les déjà bilingues Théréau et Laurini. Des Portugais, des Argentins, un Serbe, un Norvégien. De tout et pour tous les postes, une salade composée pour coach Stefano Pioli, qui tourne et retourne encore sa verdure pour trouver la meilleure combinaison possible. Il l’admettait lui-même il y a quelques jours au terme de sa première victoire à Vérone (0-5), « cette Fiorentina reste encore à découvrir » .

L’équipe qui court et frappe le plus en Serie A

De fait, mis à part quelques éléments, dont les « fils de » et nouveaux symboles du projet Federico Chiesa et Giovanni Simeone, personne n’est indiscutable dans un 4-2-3-1 destiné à muter. Pioli en est encore à l’expérimentation, en témoigne le positionnement de l’international Espoirs italien et nouveau venu Marco Benassi, pour l’instant cantonné à une aile qui ne lui sied guère. En témoigne, aussi, le nombre de buteurs. Huit différents, pour huit réalisations. Ajoutez à ça un bilan équilibré de deux succès et deux revers, et la formation viola est définitivement difficile à cerner. Ce qui ne l’empêche pas d’être appréciée. Comme le symbole de sa nouvelle jeunesse, elle lutte, elle tente. Dans les chiffres, on parle de l’équipe qui cavale et frappe le plus au but au terme de la quatrième journée de Serie A. En attendant une identité claire, elle est généreuse. Et ça plaît.

Certains observateurs osent déjà raviver le souvenir de la Fiorentina version 1969. Cette équipe insouciante portée par De Sisti, Chiarugi, Maraschi, Brizi ou encore Superchi, qui remportait le deuxième et dernier Scudetto en date du club. On l’appelait la Fiorentina yéyé, du nom de cette mouvance musicale symbolisant la jeunesse des sixties. Le comparatif est osé, et la justesse voudrait plutôt un parallèle avec la Viola du milieu des 70s d’un Antognoni débutant, ou celle des premières années Prandelli. Comme dans tous ces cas, les tifosi gigliati, réputés pour leur exigence, affichent aujourd’hui un soutien indéfectible. Ils ont longuement applaudi l’équipe après sa défaite à domicile contre la Sampdoria lors de la deuxième journée.

La Viola toujours en vente

Ça peut paraître normal, mais ce n’était pas gagné, après cet été rempli d’interrogations. Ce mercato fait de départs douloureux, à l’image de Borja Valero, vraisemblablement poussé vers la sortie comme un malpropre, d’arrivées qui ont tardé à se concrétiser et d’un manque de clarté criant quant aux projets des dirigeants, dont la communication n’est décidément pas le fort. Et puis, plus problématique encore, reste la question de l’avenir du club. Parce qu’officiellement, la Fiorentina est en vente. Fatigués par la grogne perpétuelle d’une partie de ces mêmes supporters, les frères Della Valle en avaient fait l’annonce en juin dernier, au lendemain d’une énième banderole à leur encontre.

Les DV sont toujours là. En retrait, vu qu’ils n’ont pas encore mis les pieds au Franchi cette saison, mais toujours là. Certains les disent investis, d’autres décidés à aller au bout de leur idée. Finalement, ce mercato ne visait-il pas simplement à augmenter la valeur du club, entre la trentaine de millions de bénéfices, l’abaissement drastique de la charge salariale et l’achat de joueurs à fort potentiel ? Les questions demeurent, dans l’attente d’un message clair des proprios. Autrement plus clair que celui qu’un des frangins a pu lancer cette semaine, appelant à « éliminer les vautours » proches du club. Signe que l’ambiance n’est pas au beau fixe. Et que dans un tel contexte, la Viola réussit plutôt bien sa mue, avant d’affronter sa grande rivale, la Juventus. Elle peut bien galoper, elle ne voit pas encore le bout de la course.

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